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L’affaire du temple, Boodhoo: «C’est une guerre de nerfs qui commence avec le PM»

1 juin 2009, 00:00

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L’affaire du temple, Boodhoo: «C’est une guerre de nerfs qui commence avec le PM»

Les fidèles du temple, situé à l’arrière de la maison du Premier ministre à St Paul, ont effectué leur prière à même l’asphalte ce lundi 1er juin.
 
Un acte qu’ils comptent poursuivre tous les jours à 17h jusqu''''à qu’ils aient de nouveaux accès au temple.

Harish Boodhoo, qui s’est joint à ce mouvement «à la demande des fidèles», exige que l’accès au temple leur soit restitué. Au cas contraire, «nous continuerons à prier sur la route. Nous serons là tous les jours à partir de 17h, qu’il pleuve ou qu’il y ait du vent.» Pour Harish Boodhoo «c’est une guerre de nerfs qui commence avec Navin Ramgoolam.» Une joute qui prendra fin quand les fidèles auront à nouveau accès au temple. Des hommes de loi ont également été retenus par les fidèles et une lettre de protestation a été envoyée au Premier ministre.
 
Depuis le vendredi 29 mai, les fidèles ont été interdits d’accès à ce temple. La raison serait que leur prière incommoderait Navin Ramgoolam qui est le propriétaire du terrain sur lequel le temple a été construit.

Pour Harish Boodhoo, cette affaire a dépassé le stade communal et concerne tous les Mauriciens. «Personne n’a le droit de s’en prendre à un site religieux. D’autant plus que ce temple existe depuis plus de 100 ans. C’est un lieu historique», explique Harish Boodhoo. Selon ce dernier, même les «grands blancs» des propriétés sucrières ne s’en prennent pas aux sites religieux. Cela prouve que «Navin Ramgoolam est fatigué, son morale est fatigué. Je lui conseille d’aller voir un médecin au plus vite», avance Harish Boodhoo.

Par ailleurs, Harish Boodhoo allègue également qu’une campagne d’intimidation a été lancée contre lui. Des hommes en voudraient à sa vie et auraient même essayé de le «descendre.» «Mais je continuerai le combat tant que les fidèles auront besoin de moi. Les menaces ne me font pas peur. J’y suis habitué….», lance-t-il.

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