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A l’affiche dans nos salles

25 janvier 2013, 00:00

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A l’affiche dans nos salles

« Le dernier rempart » : Papi fait de la résistance

Synopsis. Un shérif américain vivant près de la frontière mexicaine tente d’arrêter le chef d’un cartel de drogue avant que celui-ci ne s’échappe à Mexico. Après avoir été gouverneur pendant quelques années, Arnold reprend du service devant les caméras hollywoodiennes. Et, quoi de mieux qu’un film d’action pour se remémorer le bon vieux temps ?

Genre : Action
Durée : 1 h 50
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Forest Whitaker, Johnny Knoxville, Rodrigo Santoro
Réalisateur : Kim Jee-Woon
Salles : Star Caudan, Bagatelle, La Croisette, Metropolitan Rose-Belle

Voir la bande-annonce.


« Frankenweenie » : L’épouvant a du chien

Synopsis. Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami…

« A l’origine, je voulais faire Frankenweenie parce que, étant jeune, j’étais fan de films d’horreur. Mais c’est également lié à la relation que j’ai moi-même eue avec un chien lorsque j’étais petit. C’est une relation particulière dans une vie, très forte, très affective. Évidemment, les chiens ne vivent pas aussi longtemps que les humains et par conséquent, on vit forcément la fin de ce lien. Cela, combiné à l’histoire de Frankenstein, m’a semblé être un bon sujet, une sorte de souvenir très personnel.” C’est donc là ce qui a motivé Tim Burton, M. Fantastique, à réaliser sa dernière oeuvre. Et l’affection qu’il avait pour son chien n’est pas la seule chose personnelle qu’il a intégré au film. En effet, Frankenweenie est le remake d’un court métrage qu’il a réalisé en 1984, alors qu’il était encore animateur chez Disney. Peu après, il avait été viré, ses créations jugées «trop sombres» pour la maison. Mais, 25 ans après, le studio a réalisé son erreur et lui a fourni ce qu’il demandait il y a si longtemps : des centaines de marionnettes, une armée d’animateurs et la liberté de faire un film d’animation à l’ancienne, en 3D.

Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari a payé. L’animation est juste extraordinaire : les mouvements des personnages et même leurs expressions faciales sont travaillés à la perfection et font rapidement oublier que ce n’est pas un film d’animation «conventionnel» comme on en voit de nos jours, mais bien un film avec des marionnettes et de la pâte à modeler. Sparky, le chien zombie, est particulièrement génial, avec une vraie personnalité dans sa gestuelle et ses mimiques. Bref, un vrai tour de force. La musique, signée Danny Elfman, est magnifiquement orchestrée. Burton fait le choix plusieurs fois dans le film de n’utiliser aucun dialogue. Les personnages sont donc silencieux pendant de longues minutes et ce n’est que la musique d’Elfman qui anime le film, donnant vie aux scènes à la manière de Frankenstein lui-même. Ce qui est également intéressant dans ce film, c’est que Tim Burton a tenu à y intégrer beaucoup de références très personnelles (comme l’histoire de son chien), notamment concernant les films qu’il a réalisés et ceux qu’il a aimés. Outre les références évidentes au Frankenstein de Karloff, l’histoire se déroule dans une petite ville bien parfaite qui rappelle le cadre d’Edward aux mains d’argent.

Le professeur de science, qui incite indirectement Victor à tenter l’expérience de ramener son chien à la vie, ressemble étonnamment à l’acteur américain Vincent Price, l’idole de Tim Burton qui s’était spécialisé dans les films d’épouvante. C’est d’ailleurs sa passion pour cet acteur, décédé il y a une quinzaine d’années, qui l’avait poussé à écrire et réaliser son premier court métrage d’animation, intitulé Vincent. Dans Frankenweenie, on retrouve aussi des références évidentes aux films de monstres japonais, les Kaiju, quand une tortue géante (qui rappelle étrangement Gamora) sème la terreur en ville. Et le tout est filmé par le propriétaire de la bête, un petit japonais.

Mais, si ce film reste visuellement très beau, le scénario pèche, lui, par un manque d’originalité. Et, si l’histoire (comme bien souvent avec Burton) joue sur le thème du rejet des gens un peu excentriques, son exploration reste artificielle, privilégiant plutôt l’humour et l’action. Le bien et le mal, la morale, sont, eux aussi, balayés d’un revers de main et, au final, on ne sait pas trop si la création de Frankenstein (parce qu’il s’agit bien là du jeune Victor Frankenstein) est acceptée pour ce qu’elle est ou parce qu’elle est juste adorable... Malgré tout, à voir pour les fans de Tim Burton et les fans de très bon films d’animation, grands ou petits.

La note : 7/10

Salles : Star Bagatelle, La Croisette

Voir la bande-annonce.




A voir :

Race  2

Après avoir brillamment fait la lumière sur une bien sombre affaire de meurtre en Afrique du Sud, il y a quelques années, voici l’inspecteur Robert D’Costa tentant d’élucider une affaire encore plus trouble. Cette fois, son enquête nous mène sous les cieux bien moins cléments de la vieille Europe, dans les milieux à la fois clinquants et interlopes du jeu et des casinos. L’inspecteur n’a pas changé : il est toujours aussi déroutant, à la limite du farfelu et il a toujours cette obsession bizarre pour les fruits. Aura-t-il une nouvelle assistante pour cette enquête… ?

Genre : Action
Durée : 2 h 25
Acteurs : Saif Ali Khan, Anil Kapoor, John Abraham, Deepika Padukone, Jacqueline Fernandez
Réalisateurs : Mustan et Abbas Burmawalla
Salles : CineKlassic, Cine Kings, Novelty, Metropolitan

Les autres films :

Jack Reacher

Genre : Action, Thriller
Duree : 2 h 10
Acteurs : Tom Cruise,
Rosamund Pike, Richard
Jenkins, Werner Herzog
Realisateur : Christopher
McQuarrie
Salles : Cine Metropolitan Rose-Belle, Cine Kings Goodlands

Kirikou Et Les Hommes Et Les Femmes

Genre : Animation
Duree : 1 h 30
Acteurs : Romann Berrux,
Awa Sène Sarr
Realisateur : Michel Ocelot
Salles : Star Caudan, Bagatelle, La Croisette

Cogan – Killing them softly

Genre : Policier, thriller
Duree : 1 h 37
Acteurs : Brad Pitt, Scoot
McNairy, James Gandolfini
Realisateur : Andrew
Dominik
Salles : Star Caudan, Bagatelle, La Croisette