Après une année de conflits entre la direction de l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU) et la Federation of Public Sector and Other Unions (FPSOU), la situation est finalement revenue à la normale. La direction a promis aux syndicalistes une amélioration des conditions de travail.

Dégel entre la direction de l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU) et la Federation of Public Sector and Other Unions (FPSOU). Lors de l’année écoulée, les syndicalistes ont en effet essuyé plusieurs refus de la part de la direction qui s’entêtait à ne pas les rencontrer. « Il y avait plusieurs points de discorde notamment l’absence de communication, ainsi que l’inefficacité des comités tombant sous la responsabilité de l’AREU », explique le syndicaliste Rashid Imirith.   

 Lors d’une réunion tenue ce lundi 26 décembre au siège de l’AREU, les syndicalistes et la direction sont parvenus à s’entendre sur plusieurs points. « La réunion était plus tôt tumultueuse, mais s’est tout de même achevée sur une bonne note », assure le président de la fédération syndicale. « Nous avons mené une bataille sans relâche afin de persuader l’AREU d’améliorer les conditions d’emploi des travailleurs. C’était aujourd’hui la réunion de la dernière chance. Si nous n’avions pas obtenu gain de cause nous aurions alors été obligéS d’entamer des actions syndicales vers mi-janvier », poursuit le syndicaliste.

Ainsi parmi les promesses faites par la direction aux employés de l’AREU, se trouvent être la réactivation  de plusieurs comités tels que le Health and Safety Commitee, le Transfer Commitee ainsi que le Scholarship Commitee. A ce sujet le syndicaliste explique qu’il a demandé à la direction de l’AREU de rendre publique la liste de tous ceux qui bénéficieront de bourses de l’AREU. « Nous réclamons plus de transparence », a martelé le président de la FPSOU.

D’autre part une deuxième réunion est prévue entre les deux parties à la mi-janvier afin  de s’assurer que l’AREU respecte ses engagements. « Nous verrons d’ailleurs si nous pouvons avoir des discussions plus régulières afin d’être sûr que les mesures annoncées soient mises en œuvre », conclut le syndicaliste.