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L’avortement autorisé dans des cas spécifiques jusqu''à la 14 ème semaine de grossesse
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L’avortement autorisé dans des cas spécifiques jusqu''à la 14 ème semaine de grossesse
Le gouvernement prend une décision ferme sur l’avortement. L’interruption volontaire de grossesse sera autorisée dans des cas spécifiques jusqu''''à 14 semaines. Le Conseil des ministres a avalisé, le vendredi 4 mai 2012, le projet de loi qui sera présenté au Parlement incessamment.
Après des années de tergiversation quant à l’autorisation de l’avortement à Maurice, le gouvernement va présenter un projet de loi au parlement, pour légaliser l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans certains cas. Le vendredi 4 mai 2012, le Conseil des ministres a accepté de décriminaliser partiellement l’avortement.
Le document circulé établi quatre conditions dans lesquelles l’avortement pourra être pratiqué légalement dans certains cas spécifiques : risques pour la vie et la santé de la mère, malformation du fœtus, les agressions sexuelles et les relations sexuelles avec une mineure de moins de 16 ans. Dans le dernier cas, la femme ou la fille ne peut pratiquer l’IVG au delà de la 14 ème semaine de grossesse.
Cette avancée était réclamée depuis des années étant donnée que la loi interdisant l’avortement date de 1838. Le Muvman Liberation Fam, affirme que c’est grand pas en avant. « Depuis des années nous attendons cette loi. C’est très positif. Mais l’état doit décriminaliser complètement l’avortement », souligne Rajini Lallah.
Le projet de loi pour amender la section 235 du Code pénal concernant l’avortement est prêt. Selon l’Attorney General, Yatin Varma, l’amendement sera présenté sous peu au parlement. « C’est un jour historique pour le pays, le Conseil des ministres a avalisé l’avortement que dans des cas spécifiques. Lors de la présentation de la loi, vous en saurez plus », déclare-t-il.
Les partisans anti-avortement prennent position après cette decision. Pour Monique Dinan du Mouvement d’Aide à la Maternité (MAM), c’est une surprise. « Je suis étonnée que le conseil des ministres accepte de présenter ces amendements. Nous défendons toujours le droit à la vie. Maintenant c’est en âme et conscience que chaque parlementaire va voter », s’insurge cette dernière.
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