Il ne s’est pas présenté, hier, au ministère du Travail. Noopnarain Sukai, l’ancien directeur de Subana, devait y discuter de l’avenir de la centaine d’ex-employés de la biscuiterie au chômage depuis la fermeture récente de l’usine. Mais, pour la deuxième fois, il s’est fait remplacer car il était souffrant. Il a donc été sommé de se présenter aux locaux du ministère jeudi prochain, pour une nouvelle rencontre. Contacté par l’express, Noopnarain Sukai affirme qu’il répondra à ce summons, «si son état de santé le lui permet».

Hier, c’est par un comptable de Subana que l’ancien directeur s’est fait remplacer à la convocation du ministère. Une situation que juge «révoltante» Jane Ragoo, de la Confédération des travailleurs du secteur privé. Surtout que le comptable n’était pas en mesure de répondre aux questions de ceux présents, soit les officiers du ministère, des ex-employés et la syndicaliste. Selon cette dernière, les ex-employés «sont dans le flou. Alors qu’ils attendaient une lueur d’espoir, le directeur a fait faux bond. Ils cherchent des explications».

La réunion d’hier a été renvoyée au jeudi 1er novembre. Selon nos recoupements d’informations, les employés, le Receivership Manager, Raj Gangoosirdar, et Shrada Baichoo ont aussi été sommés d’assister à la prochaine rencontre.
D’autre part, le partenariat de Sky Holding Investment Ltd à l’actionnariat de la biscuiterie sera discuté lors d’une rencontre entre le Receivership Manager et les autres actionnaires. Le partenaire financier souhaite éponger les dettes de la biscuiterie et investir davantage pour diversifier les activités. La date de cette rencontre sera décidée ultérieurement.

Néanmoins, tout dépendra de l’issue de cette affaire en Cour suprême le 30 octobre prochain. En effet, la famille Baichoo a intenté un procès aux autres actionnaires, protestant contre le rachat de Subana par Freelance Distributors.