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L’Institut de Santé de Pamplemousses assure une formation de deux ans en diabétologie
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L’Institut de Santé de Pamplemousses assure une formation de deux ans en diabétologie
L’Institut de Santé de Pamplemousses a lancé le mardi 13 mars une  formation de deux ans menant à un diplôme en diabétologie. Elle est destinée aux infirmiers.
 
Les chiffres du diabète sont alarmants à Maurice. Le dernier rapport de 2009 du Non-Communicable Diseases (NCD) a révélé que 23,6 % de la population mauricienne était atteinte de diabète. Pour combattre ce fléau, le ministère de la Santé a pris une série de mesures dont une meilleure prise en charge par les professionnels des patients victimes de cette maladie.
 
Dans cette optique, une soixantaine d’infirmiers bénéficieront d’une formation de deux ans menant à un Diploma in Diabetes Specialist Nursing offert par l’Institut de Santé de Maurice. Les stagiaires seront appelés, en tant qu’infirmiers spécialisés en soins du diabète, à travailler dans les hôpitaux et centres de santé pour offrir des soins aux patients diabétiques.  
 
Le développement de programmes structurés d’éducation et de formation pour les patients souffrant du diabète, leurs familles et le personnel hospitalier constituera un autre volet du travail effectué par l’infirmier spécialisé de la santé en diabète. Ce programme a été basé sur le modèle de l’International Curriculum for Diabetes Health Professional Education de l’International Diabetes Federation, et est adapté aux réalités et exigences mauriciennes.
 
Maurice est le quatrième pays au monde le plus touché par le diabète, ce qui représente « une proportion épidémique » selon le Dr J.C. Mohith, directeur de l’Institut de la Santé de Maurice. Nous avons donc de gros efforts à faire pour réduire l’impact de la maladie et entraîner les professionnels de santé à la soigner. D’autant plus que si près de 25 % de la population mauricienne est diabétique, 25 % est aussi considérée comme étant pré-diabetique.
 
Le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo, a émis le souhait de « trouver des gestionnaires pour administrer les hôpitaux, plutôt que les docteurs qui devraient juste se concentrer sur les patients ». Des reformes dans la gestion du secteur hospitalier sont donc peut-être à prévoir de la part du gouvernement, qui injecte chaque année près de Rs 8 milliards dans la santé publique.
 
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