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La Banque Mondiale salue les efforts de Maurice pour assurer la bonne gouvernance
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La Banque Mondiale salue les efforts de Maurice pour assurer la bonne gouvernance
Un rapport rédigé par des experts de la Banque Mondiale et qui vient d’être rendu public fait un état des lieux en ce qui concerne de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des entreprises.
Au moment où des doutes émis en Inde projettent l’image d’un secteur mauricien des services financiers où la réglementation et la transparence laisseraient à désirer, la Banque Mondiale (BM) vient d’apporter un élément qui vaut son pesant d’or dans la conjoncture.
« Depuis ces dix dernières années, les autorités et le secteur privé ont créé un cadre légal et institutionnel qui a énormément contribué à l’implantation des valeurs associées à la bonne gouvernance dans la gestion des sociétés ». C’est l’un des premiers commentaires de la Banque Mondiale au chapitre des réalisations de Maurice en matière de la bonne gouvernance, ces dix dernières années.
Ce commentaire est issu du Report on the Observance of Standards and Codes (ROSC) de la Banque Mondiale. Le document vient d’être rendu public. Il a été présenté lors d’une conférence de presse au siège de la BM à la rue la Chaussée, Port-Louis, le mardi 8 mai 2012, par Alexander Berg ‘Programme Manager’ de la BM.
Le rapport avait été commandité par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), qui agit comme véritable chien de garde du cadre dans lequel évoluent les économies mondiales. Le but de l’opération consiste à vérifier si les pays sous observation ont réellement adhéré aux vertus de la bonne gouvernance.
Ainsi donc, le ROSC contient les résultats de l’évaluation du progrès accompli par Maurice au cours de ces dix dernières années dans le domaine de la ‘corporate governance’. Ce concept comprend l’ensemble des structures et des procédures mises en place pour assurer la direction et le contrôle des entreprises.
Cette approche a une importance capitale aux yeux de la communauté financière internationale. « La bonne gouvernance » expliquent les rédacteurs du rapport, « contribue à réduire la vulnérabilité du marché des pays émergeants face aux crises financières. Elle renforce le dispositif qui assure le droit à la propriété. Elle réduit le coût des transactions, celui du capital et favorise le développement des marchés de capitaux. Une adhésion hésitante à la bonne gouvernance réduit la confiance des investisseurs et peut décourager l’investissement étranger » peut-on lire dans le rapport de la Banque Mondiale.
L’étude vient, en quelque sorte, confirmer les efforts consentis par les autorités mauriciennes pour doter le pays d’un secteur de services financiers qui commande le respect. « En 2001, une loi régissant la conduite des affaires dans les sociétés a été instituée. La Banque de Maurice a émis des premières directives pour inscrire les institutions bancaires dans la mouvance même de la bonne gouvernance », indiquent les experts dans le document.
La promulgation du Financial Reporting Act est signalée. Cette législation règlemente la diffusion d’information dans le domaine financier. Elle a servi de cadre pour la création du Financial Reporting Council, du Mauritius Institute of Professional Accountants et le National Committee on Corporate Governance. Indirectement, le Financial Reporting Act, a aussi contribué à l’établissement du Mauritius Institute of Directors.
« L’existence d’un Registrar of Companies a créé les conditions pour inciter les sociétés à développer une culture d’adhésion à un haut niveau de transparence dans leur mode d’opération », soulignent les rédacteurs du rapport.
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