Publicité

La CNT se heurte à l’ironie des internautes

23 juin 2013, 11:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

La CNT se heurte à l’ironie des internautes
De nombreuses photos ainsi que des caricatures accompagnées de propos sarcastiques à propos des autobus de la CNT circulent actuellement sur facebook. La compagnie d’autobus affirme toutefois ne pas être au courant de la situation…
 
La CNT se heurte à l’ironie des internautes de monstres, mais qui est effrayé en voyant un autobus de la Compagnie nationale de transport (CNT)… De telles photos, ainsi que des caricatures accompagnées de propos sarcastiques, circulent actuellement sur le réseau social Facebook, pour dénoncer le mauvais état des autobus de la CNT. Cela, après les nombreux accidents de la route dans lesquels ces véhicules ont été impliqués. 
Parmi les photos modifiées les plus populaires, l’une montrant la façade arrière d’un Blue Line – un autobus de ce modèle a été impliqué dans l’accident de Sorèze, le 3 mai – avec un message ironique invitant ceux qui sont désespérés à voyager dans un autobus de la CNT «qui assure un suicide au prix d’un ticket». Une autre photo qui circule sur le réseau social montre un cercueil sur quatre roues qui fait allusion aux bus de la CNT.
 
Les internautes sont allés plus loin en créant une page spéciale «Anti CNT». Les visiteurs sont invités à commenter les photos d’autobus publiées par d’autres membres de Facebook. L’administrateur de la page incite même les gens à ne plus voyager à bord des autobus de la compagnie. 
Une autre page a vu le jour, «Nou pa le bus CNT craz crazer dan Maurice», afin de faire pression pour que les autobus de cette compagnie ne soient plus autorisés à rouler sur les routes. Le plus étonnant, c’est que ces messages circulent même sur la page Facebook du Parti travailliste. «CNT enkor, mo pa la pu critik gouvernema mais mo demande ki sa compagnie la fermer. Enough is enough. Demain la vie enn nu famille kapav en danger. Acoz mo ene labour party member, this will not stop me from telling what I want», écrit un des animateurs de la page.
 
Au niveau de la CNT, une source officielle affirme «ne pas être au courant» de cette situation. Elle indique, toutefois, qu’elle s’apprête à «vérifier et alerter le conseil d’administration et le ministère des Infrastructures publiques».