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La Commission Femmes du MMM inquiète de la violence à l''encontre des enfants

2 février 2012, 00:00

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La Commission Femmes du MMM inquiète de la violence à l''encontre des enfants

Lysie Ribot, présidente du nouveau comité exécutif de cette commission, fait un plaidoyer pour que soit mis en route un programme d’action élaboré par un groupe de psychologues.

Véritable cri de cœur que celui lancé ce jeudi 2 février 2012 par Lysie Ribot, présidente du nouveau comité exécutif de la Commission Femmes du Mouvement militant mauricien (MMM) lors de la première sortie de l’année de l’équipe.

Un cri de cœur au profit des enfants victimes d’actes de violence tant physique que psychologiques. « Plaçons cette question de violence au-delà de l’intérêt immédiat de la politique. Ouvrons grands les bras à tous ceux qui veulent et peuvent aider : organisations non gouvernementales, groupes de jeunes et moins jeunes, organisations sociales et religieuses, grands et petits, gens des villes et des régions rurales. Revoyons le cursus scolaire. Introduisons l’enseignement des valeurs humaines et de civisme. Enseignons la communication dès le plus jeune âge », a martelé Lysie Ribot.

Pour la présidente du comité exécutif de la Commission, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la patience face à la violence dont sont victimes des enfants, c’est le cas du petit Bhushan Jagoobarah. Cet enfant de 11 ans n’a pas su gérer les conséquences de la mort de son père décédé après un suicide. Un drame dont les effets sur les membres de la famille ne sont pas prêts à se dissiper de sitôt. « Nous demandons qu’un soutien psychologique soit accordé à la famille pour gérer ce double deuil. Mais malheureusement, encore une fois après la mort, la tisane. »

Pour Lysie Ribot, une grande partie de la solution contre la prévalence de violence contre les enfants proviendra de ce groupe de psychologues qui sur la base d’un travail effectué sur le tas a conçu et élaboré un programme qui tient compte de la nécessité de tenir compte de la santé émotionnelle et mentale de l’enfant et qui est susceptible de l’aider à mieux gérer les conflits. La députée regrette que jusqu’ici les ministres de la Femme et des Droits de la Famille et celui de l’Education n’aient pas jugé utile d’organiser une rencontre avec ces psychologues.

Ce n’est que partie remise. Car la présidente de la Commission promet de se pencher incessamment en profondeur sur le sujet de même que sur le plan du ministre actuel de la Femme, Mireille Martin et d’en alerter l’opinion publique.
L’étendue des dégâts causés sur la santé des hommes mais particulièrement des femmes par le cancer est une préoccupation de la Commission qui a été largement commentée par Jenny Mooteealloo. Elle a exprimé son inquiétude devant le manque de pugnacité des autorités à gérer ce phénomène en proportion à sa gravité.

Qu’à cela ne tienne, la Commission se dit prête à se lancer dans la bataille des municipales que le MMM va remporter selon la députée Françoise Labelle et n’attend que le coup d’envoi de cette consultation pour donner un nouveau souffle à l’administration des municipales.