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A la conquête du Canada : Sébastien Albert, mixologue, magicien de cocktails improbables
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A la conquête du Canada : Sébastien Albert, mixologue, magicien de cocktails improbables
Après s’être fait un nom dans l’animation de bar tant du domaine de la gestion et dans l’art de composer les cocktails les plus insolites à Londres, Sébastien Albert, ex-élève du Bocage, s’est vu offert une position de consultant pour un important projet à Calgary, au Canada. Il est revenu dans son pays natal avant de se lancer dans une nouvelle aventure.
Placez-le n’importe où et demandez-lui d’imaginer un plan d’animation qui s’articule autour d’un bar qui devrait se distinguer de par la qualité et l’originalité de ses cocktails. En un clin d’œil, tel un architecte artiste, Sébastien Albert vous fournira les fruits de son imagination.
C’est un peu et surtout à cause de cette qualité intrinsèque que ses compétences ont été réclamées pour l’élaboration d’un business plan dans le cadre d’un ambitieux projet à Calgary, Canada.
Ce rouquin est un ex-élève du Bocage qui, à l’âge de seize ans a été obligé, pour des raisons familiales, d’abandonner ses amis, ses copains de classe pour s’installer en Angleterre avec ses parents.
Tout semblait indiquer que la véritable université de Sébastien Albert ne se trouve pas entre les quatre murs d’une classe mais au cœur de la vie réelle. Il n’a pas eu de mal à entrer dans la vie professionnelle après l’interruption de ses études à l’Université de Brighton. Son attrait pour les lieux de divertissement et d’animation ne fait pas l’ombre d’un doute.
Son poste de prédilection, c’est derrière un bar non pas pour démontrer ses talents de jongleur mais pour être un véritable mixologue, niveau le plus élevé du degré de professionnalisme dans le métier de barman. Car il s’agit de concocter un breuvage original à partir d’ingrédients que certains auraient du mal à utiliser mais dont l’impact sur le consommateur est incalculable.
Rien ne l’effraie dans le domaine de la composition de cocktails. Il a l’art de faire cohabiter les ingrédients aux goûts les plus éloignés. Un article sur le Carbon Bar paru en 2008 dans Caterer & Hotelkeeper fait était de cette prouesse de Sébastien Albert. Si l''''on utilise de la vodka ou du gin pour la fabrication de cocktails, pourquoi ne pas utiliser de la bière ? L’idée n’est certes pas nouvelle mais grâce à Sébastien Albert, elle a fait un bon considérable en avant. Il précise que c’est une façon de suggérer que dans le domaine de la fabrication de cocktails, il est toujours possible de franchir les frontières.
Mais puisque l’acceptation de ses idées requiert le pouvoir de les imposer et de les mettre à exécution sans obstacles, Sébastien Albert estime que l’exercice de sa profession rime nécessairement avec l’exercice du pouvoir de décision. « Tous les hommes sont à égalité de chances devant les opportunités de la vie. Je ne vois pas ce qui pourrait m’empêcher de me fixer un objectif et de travailler à sa réalisation comme l’aurait fait avant moi quelqu’un d’autre. »
Cette confiance en sa capacité personnelle lui a permis de faire une excellente percée en Angleterre, le pays natal de sa mère. Il a tout juste 20 ans lorsqu’il est nommé manager d’un bar à Brighton. Mais c’est à Londres que le jeune homme va briller. Il a étonné plus d’un lorsqu’en tant que manager de Carbon Bar au London’s West End, il eut la brillante idée de faire accorder à ce bar une licence de radio. Sur les ondes de sa radio, il n’y a qu’un animateur, un Disc Jockey qui ne fait que de la musique. L’idée a séduit puisque la radio a attiré la clientèle d’autant que Carbon Bar est le seul bar à rester ouvert jusqu’à 3 heures du matin.
Sébastien Albert est un homme d’aventures calculées. Lorsque des opportunités se présentent, il sait les saisir. Il n’a pu résister l’invitation de son ami Vedran Milosevic de se joindre à lui au Kingly Club fréquenté par une clientèle sélective. Sébastien Albert va défier les conventions en proposant un cocktail à base de cognac pour être consommé… de jour. L’expertise acquise dans le milieu londonien a fait de lui un consultant en matière de gestion des projets de divertissement.
Sébastien Albert a beaucoup voyagé. Il ne compte plus le nombre de pays qu’il a visités. Il ne le fait pas pour rien. Il ne rentre jamais d’un voyage sans rapporter une idée qui peut faire son chemin. La dernière qui l’a séduit, c’est une formule ramenée de Shanghai et qui consiste à inciter des clients à devenir actionnaires plutôt que simples consommateurs d’un club privé.
Les idées, Sébastien Albert en a plein la tête. Depuis le Canada, il a fait un saut dans son pays avant de se lancer dans une nouvelle aventure.
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