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La direction de la MBC réexaminera le cas de Rehana Ameer dès ce 7 décembre, assure le PM

6 décembre 2011, 00:00

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La direction de la MBC réexaminera le cas de Rehana Ameer dès ce 7 décembre, assure le PM

Le conseil d’administration de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) se penchera de nouveau sur le cas de l’ex-employée Rehana Ameer, et cela dès demain le mercredi 7 décembre. C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre ce mardi 6 décembre lors de la séance des questions adressées au chef du gouvernement.

Alors qu’il ne reste plus que trois jours avant que la syndicaliste Rehana Ameer n’entame sa grève de la faim aux côtés de deux autres syndicalistes, Jane Ragoo et Jack Bizlall, le conseil d’administration de la MBC considérera de nouveau le cas de l’ancienne employée. C’est ce qu’a répondu le chef du gouvernement, à une question du député de l’opposition Rajesh Bhagwan, lors de la séance du Prime Minister’s Question Time (PMQT) de ce mardi 6 décembre. C’est à 16h30 que se réunira la direction de la MBC, a précisé Navin Ramgoolam.

Auparavant, le whip de l’opposition a aussi voulu savoir le nombre, ainsi que le coût des déplacements qu’a effectués le directeur général de la MBC. Navin Ramgoolam a expliqué que depuis qu’il occupe ce poste, Dan Callikan a effectué six déplacements, notamment au Vietnam, à l’île de la Réunion, en Chine et en Inde entre autres. Le coût de ces déplacements est chiffré à Rs 342 907, a dit le Premier ministre.

Navin Ramgoolam a, lors de son intervention, également indiqué que le MBC Act devra bientôt être amendé pour que le directeur de la station nationale ne soit plus « judge and party », comme cela a été le cas dans l’affaire de Rehana Ameer. Rajesh Bhagwan a aussi demandé qu’un terme soit mis au contrat de Dan Callikan. Navin Ramgoolam a indiqué qu’il ne pourra considérer cette suggestion.

Steve Obeegadoo a, pour sa part, demandé au Premier ministre s’il comptait introduire de nouvelles lois afin d’interdire la parole aux politiciens lors des cérémonies religieuses. Le Premier ministre a répondu qu’il appartient aux partis politiques de donner des instructions à leurs membres, « car la liberté d’expression est un droit constitutionnel », a-t-il ajouté.