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La nomination de Reza Issack à la tête du National Hadj Council toujours contestée

18 mai 2012, 00:00

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La nomination de Reza Issack à la tête du National Hadj Council toujours contestée

L’association religieuse Force One ne voulait pas de Farhad Aumeer à la tête de l’Islamic Cultural Centre et conteste, à présent, la nomination du parlementaire rouge Reza Issack à la présidence du National Hadj Council. Elle souhaite que le Hadj ne soit plus politisé.

« Nous ne voulions pas de politiciens dans la gestion du comité organisateur du Hadj, maintenant nous en avons deux », déclarent les membres de Force One Islamic Federation. Ils ont tenu un point de presse, ce vendredi 18 mai à l’hôtel Le St-Georges, à Port-Louis.

La récente nomination de Reza Issack à la tête du National Hadj Council suscite le mécontentement au sein de Force One Islamic Federation qui regroupe une dizaine d’organisations socioculturelles islamiques. En effet, les membres de cette plateforme ne souhaitaient plus que l’organisation du Hadj soit placée sous la responsabilité des nominés politiques.

« Nous avons déploré que la présidence de l’ICC soit accordée à Farhad Aumeer à cause de la mauvaise gestion à présent, nous retrouvons un autre nominé politique à la tête du National Hadj Council. Il ne faut plus que l’organisation du Hadj soit politisée », lance Salim Muthy, membre de Force One Islamic Federation.

Selon les membres de la fédération, l’organisation du pèlerinage vers la Mecque doit être supervisée par une personne apolitique afin d’éviter « la mauvaise gestion et pour préserver la sérénité des pèlerins ».

Ce point de presse a aussi été l’occasion pour les activistes de répondre au ministre des Arts et de la Culture, Mukeshwar Choonee. Ce dernier avait déclaré qu’il n’estimait pas que cette fédération représentait la « communauté » musulmane ou les pèlerins.

Aadeel Bundhoo, secrétaire général de la plateforme, soutient qu’il remet en question les compétences du ministre des Arts et de Culture. « Mukeshwar Choonee reconnaît que le conseil de l’ICC était techniquement illégal. Il poursuit en affirmant que Farhad Aumeer fait bien son travail alors que le Conseil des ministres a nommé Reza Issack en renfort. Tout cela est contradictoire », soutient-il.

Il a aussi été question du rôle de la société Rabita (Al-Alam-Al-Islami) dans l’organisation du Hadj sous le nouveau comité institué par le Conseil des ministres du 4 mai dernier.

Rappelons que selon la loi, l’ICC devait accueillir des membres reconnus par cette société saoudienne. Or, cette recommandation ne concerne pas le National Hadj Council. Du coup, Force One réclame que le gouvernement prenne des mesures pour revoir l’organisation du pèlerinage musulman et souhaite qu’elle ne soit plus confiée à un nominé politique.