Le président Nicolas Sarkozy avait annoncé, en janvier 2011, que les tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque allaient être revus à la hausse à La Réunion. Quelques mois plus tard, il a fait… exactement l’inverse.

Nicolas Sarkozy est venu en janvier 2011 à La Réunion prononcer un discours dans lequel  il a annoncé une augmentation des tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque. Une promesse qui s’est vite envolée. En effet, quelques mois plus tard, il a fait… exactement l’inverse : il a baissé le tarif, engendrant 1500 pertes d’emploi dans ce secteur d’activité à la Réunion… Depuis, on a promis une révision, une étude, un rapport, etc. Mais les faits sont là.

Le tarif de rachat de l’électricité produite par des panneaux photovoltaïques surimposés (non intégrés au bâti), qui est la technologie la mieux adaptée à l’île,  est passé de 35 à 12 centimes, ce qui a mis un frein au développement de la filière à La Réunion alors que c’est un des rares secteurs d’avenir et porteur d’emploi.

NKM (Nathalis Kosciusko-Moriset) lors de son passage à La Réunion en fin d’année a promis un relèvement du tarif, qui pourrait passer à 20 centimes. De l’avis des professionnels, c’est mieux que rien, mais cela ne va pas permettre à la filière de repartir.

« La filière a perdu 1500 emplois. Selon les professionnels du secteur, à moins de 25 centimes, cela ne vaut pas le coup. Et puis, il y a toujours le même problème: on a lancé une filière sur des bases, que l’on a  torpillé en cours de route. À force, les industriels n’ont plus aucune confiance dans ce gouvernement, qui ne fonctionne que par effet d’annonce, qui fait des coups médiatiques, sans aucune vision économique à long terme. Les investissements industriels à La Réunion sont en chute libre », conclut notre confrère du Memento.fr.