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La Réunion : les pesticides contaminent les nappes phréatiques
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La Réunion : les pesticides contaminent les nappes phréatiques
Près de 60% des prélèvements réalisés dans les nappes phréatiques révèlent une contamination par des pesticides. La
contamination est chronique dans le Sud, selon l’office de l’eau qui estime toutefois qu’il n’y a “rien d’alarmant”. Une étude est en cours pour évaluer le transfert des produits phytosanitaires dans le sol.
Sur les vingt-six prélèvements réalisés dans les eaux souterraines au dernier trimestre 2010, quinze forages révèlent  une contamination variable en fonction du nombre de substances détectées et de leurs concentrations. Les nappes les plus touchées sont celles de l’Est et du Sud où “cette contamination est chronique”. Deux points rouges sont surveillés de près par les techniciens : la nappe de la Salette à Saint-Pierre (qui alimente l’eau du robinet dans la commune) et celle des Cocos à Saint-Louis où les teneurs sont supérieures à la normale. Le Nord-Est et l’Est aussi ne sont pas en reste. L’office de l’eau a, en effet, retrouvé des traces de pesticides dans les eaux superficielles. Quatre rivières sur treize sont contaminées.
“On est encore dans la norme”
Faut-il s’inquiéter de la présence des pesticides dans l’eau ? “Il y a une vraie contamination des eaux par les pesticides. Il y en a dans les eaux superficielles et souterraines mais il n’y a rien d’alarmant”, tient à relativiser le  chef de service technique de l’Office de l’eau, Faïçal Badat face à la situation globale. “On est encore dans la norme, sauf dans le Sud et l’Est”, précise-t-il encore.
Comment évolue le stock de pesticides dans les nappes phréatiques ? Personne ne le sait pour l’instant. C’est donc pour étudier l’évolution du transfert des pesticides dans l’eau qu’une étude a été lancée par le BRGM. Elle permettra d’en savoir un peu plus sur les conséquences du pourrissement des produits phytosanitaires  dans l’eau. “On est encore sur la norme”, insiste l’office de l’eau qui ne veut pas alarmer la population. Jusqu’à quand ?
Source: Le Journal de l’île de la Réunion
 
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