Les charmes naturels de la Réunion ( photo) sont susceptibles de séduire les Allemands à la recherche de tourisme vert. Campagne de promotion également en direction de Maurice. 

Après une campagne en métropole  (France) et dans plusieurs pays francophones, l’Ile de la Réunion tourisme (IRT) s’apprête à lancer une vaste opération de communication en Allemagne. La clientèle allemande, très branchée tourisme vert, est une cible idéale pour la Réunion. Ils sont 10 000 à venir chaque année sur l’île pour des séjours d’agrément et des périodes assez longues.

A terme, l’objectif est de doubler la clientèle allemande. “Nous lancerons prochainement un spot sur les chaînes télé. Ce film sera proche de celui diffusé récemment sur les chaînes de métropole. Mais il sera plus orienté “nature” afin de s’adapter à la clientèle. Actuellement, nous sommes dans une stratégie de notoriété. Nous avons besoin de faire connaître la Réunion aux Allemands”, explique Pascal Vireaulo, directeur de l’IRT.

Les accords entre Air Austral et la Lufthansa pourraient favoriser la venue de cette clientèle. L’IRT est d’ailleurs persuadé du potentiel de la Réunion auprès des touristes allemands. Son budget communication pour l’Allemagne s’élève à un million d’euros. Le tiers de celui consacré à la France.

L ’IRT a également décidé de séduire les touristes mauriciens.  “Cette clientèle est moitié moins nombreuse qu’au début des années 2000, explique Pascal Viroleau. Ils sont environ 20 000 Mauriciens à venir chaque année à la Réunion pour de courts séjours. Une majeure partie d’entre eux fait du tourisme affinitaire. Mais ils dépensent autant, au jour le jour, que des touristes venus d’Europe.”

« La campagne de promotion visant la clientèle mauricienne débutera dans les prochaines semaines et coûtera 50 000 euros. Celle-ci devrait se traduire par des retombées quasi immédiates puisqu’il s’agit de vendre la destination et non de faire connaître la Réunion aux Mauriciens. Mais la concurrence est rude. Les Mauriciens ont accès à quantité de destinations au départ de leur île et “à des prix presque équivalents à la Réunion”, précise Pascal Viroleau.