Le groupe Apavou prépare son come-back sur le marché hôtelier réunionnais et annonce l’ouverture d’un cinq étoiles sur les ruines de l’ancien Maharani, à Saint-Gilles, avant la fin de l’année. Nouveau coup de bluff ou promesse enfin tenue, se demande le Journal de l’île de la Réunion. <BR><BR>Construit dans les années 90 quasiment sur la plage de Boucan Canot (sans doute la plus belle plage de la Réunion), l’hôtel Maharani est fermé au public depuis 2007. Touché par la crise du chikungunya, puis coulé dans la foulée par les assauts de la houle du cyclone Gamède. À l’époque, le groupe Apavou, propriétaire de l’établissement, avait promis une réouverture rapide de l’hôtel. <BR><BR>En juillet 2008, un permis de construire est déposé auprès de la mairie de Saint-Paul. Mais depuis, rien à l’horizon. Fin 2009, le groupe annonce dans un magazine spécialisé l’ouverture d’un hôtel 5 étoiles pour le printemps 2010... Toujours rien. <BR><BR>Quoi de neuf sous le soleil en 2011? Contactée à ce sujet, la responsable de communication du groupe Apavou a annoncé que celui-ci préparait “<EM>son grand retour sur le marché touristique local</EM>”. Et envisageait de réhabiliter “l’ensemble de son patrimoine hôtelier”, constitué essentiellement aujourd’hui de résidences hôtelières. “<EM>Un plan de financement est en préparation à ce sujet. Nous aurons plus de visibilité d’ici un à deux mois. Le groupe se fixe en tout cas pour objectif de relancer certains établissements avant le 31 décembre 2011</EM>”, indique Michelle Riethmuller,&nbsp qui cite entre autres l’ancien hôtel&nbsp Maharani, appelé à devenir le Royal Cap, un cinq étoiles de 53 chambres doté d’un restaurant gastronomique et d’un spa.<BR><BR>Pour l’heure, aucun calendrier de travaux n’est avancé, écrit le Journal de l’île de la Réunion, dans son édition du mercredi 16 février. <BR><BR>Du côté de la mairie de Saint-Paul, on se montre confiant sur l’avancée du projet. «<EM> Il semble qu’il y ait cette fois de bonnes assurances pour que ce dossier aboutisse. C’est en tout cas notre souhait, car le secteur touristique a besoin d’être dynamisé sur le littoral balnéaire</EM>”, affirme un haut cadre de la mairie.&nbsp <BR><BR>Le groupe Apavou a cinq mois pour engager des travaux. Car en juillet prochain, le permis de construire délivré en 2008 sera caduc. <BR><BR><STRONG><EM>Source : Le Journal de l’île de la Réunion.<BR></EM></STRONG>