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La Réunion- fusillade à la trésorerie : le tireur maintenu en détention

3 mai 2011, 20:00

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Fred Lorion, l’homme qui a tiré sur deux agents du Trésor public mardi au Tampon, a comparu devant le&nbsp tribunal de Saint-<IMG style="FLOAT: left" src="http://www.lexpress.mu/lexpress_cms/newsimages/Gifoi%20222.jpg">Pierre, ce mercredi, et a été maintenu en détention. <BR><BR>Au bout d’une demi-heure d’entrevue au palais de justice, Fred Lorion est reparti sous bonne escorte à la gendarmerie de Saint-Pierre. "<EM>Comme depuis le début, cette personne reconnaît les faits. La question est maintenant de savoir si ce monsieur n’était pas dans un état trouble, pour ne pas dire altéré lors de ces faits</EM>", indiquent ses deux avocats, Me Normane Omarjee et le batonnier Georges-André Hoarau.<BR><BR>Mardi, vers 8h00, Fred Lorion a tiré à plusieurs reprises sur deux agents du Trésor public, dans le centre du Tampon. Ses deux victimes sont encore hospitalisées mais leurs jours ne sont pas en danger. Le tireur était venu se plaindre du montant de ses impôts, une arme cachée dans un sac... Il&nbsp s’était ensuite retranché chez lui, au Quatorzième kilomètre, à&nbsp la Plaine des Cafres. Il a mis le feu à sa maison avant de se rendre aux gendarmes aux alentours de 09h30.<BR><BR>Pierrick Olivier, secrétaire général de la CGTR Finances Publiques,&nbsp a encore du mal à y croire quand il décrit les évènements : "<EM>C’est effectivement un usager qui a été reçu par l’adjointe de la trésorerie. Énervé, il a tout saccagé dans le bureau, un collègue est arrivé pour le calmer, mais en partant ce contribuable a sorti une arme à feu et a tiré sur ces deux personnes. Bien sûr on a une activité qui peut se rapprocher d’une banque avec de l’argent et des coffres mais jamais on aurait imaginé un tel scénario. Il y a parfois des gens énervés, souvent à cause du temps d’attente, mais ca se finit généralement par un simple coup de poing sur la table. On ne cesse de dénoncer les manques d’effectif, les conditions de travail et l’absence de sécurité dans les trésoreries de la Réunion, ça ne pouvait qu’arriver</EM>".<BR><BR><STRONG>Source : Le Journal de l’île de la Réunion, 4 mai 2011.</STRONG><BR>

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