Publicité
La Réunion : une convention pour favoriser les exportations
Par
Partager cet article
La Réunion : une convention pour favoriser les exportations
Dans une volonté affichée de favoriser l’ouverture à l’international des entreprises réunionnaises, la Région et le Club-Export ont signé, cette semaine,  une convention de partenariat visant à mieux accompagner les acteurs économiques.
 Le document paraphé pour une période de trois ans prévoit le financement par la collectivité régionale d’actions concrètes menées par le Club-Export : installation de deux chargés de coopération à Maurice et Madagascar, création d’un annuaire du savoir-faire des entreprises locales en matière d’export, organisation de missions collectives, diagnostics et accompagnements à l’export.
“Le volume global d’importation est aujourd’hui de 4,2 milliards d’euros par an, pour 284 millions d’euros d’export, a rappelé Didier Robert, président de Région. L’internationalisation représente pourtant un enjeu fondamental pour le développement économique de la Réunion. Mais il y a beaucoup à faire, car on a trop longtemps tourné notre regard vers Paris, l’Europe, et notre marché intérieur. Aujourd’hui, il faut être ambitieux et volontaire, dans le but de saisir de nouveaux marchés.”
Didier Robert a rappelé qu’un travail partenarial avait déjà été acté par une convention signée, fin 2010, entre la Région, l’État, Ubifrance et la Chambre de commerce. Puis il a évoqué la refonte complète des aides à l’export de la Région, ainsi que le financement de prospections collectives et d’embauches de VIE (Volontaires internationaux à l’étranger). La convention signée, cette semaine, vient renforcer la démarche. “C’est un moment historique”, a déclaré Gilles Couapel, président du Club-Export.
Créée en 1998, l’association de promotion pour l’ouverture de la Réunion économique à l’international compte 110 membres et quatre salariés. “En terme de stratégie, nos entreprises doivent d’abord passer d’une taille réunionnaise à une taille régionale”, a souligné Gilles Couapel, aussi président de Dom’eau, une société de traitement de l’eau déjà bien implantée à l’export. Celle-ci a d’ailleurs signé dernièrement avec un client malgache pour la construction d’une station d’épuration au Cameroun.
“Nous n’aurions jamais décroché ce marché sans avoir d’abord été régionalisés”, assure Gilles Couapel. Avantde conclure : “Aujourd’hui, seules 38 entreprises locales réalisent plus de 500 000 euros de chiffre d’affaires à l’export. Nous faisons le pari sur les prochaines années de faire avancer ces chiffres.”
Publicité
Les plus récents