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La traduction : un acte d’amour
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La traduction : un acte d’amour
Le traducteur peut être traître, mais il est aussi amoureux. Yoshikazu Nakaji, professeur de littérature à l’université de Tokyo, a partagé avec le public de l’Audi Zentrum lundi dernier ses impressions sur ce travail. «Si j’ai choisi de traduire Le Clézio, c’est avant tout pour le plaisir que j’éprouve à le faire», a déclaré le traducteur en japonais de Voyage à Rodrigues, Le Chercheur d’or, Ballaciner et La Quarantaine.
Pour expliquer la difficulté de ce travail, Nakaji a choisi deux titres du prix Nobel franco-mauricien. Le terme «ballaciner», contraction des mots «balade» et «cinéma», a été traduit avec prudence par le Japonais, qui a jugé inutile de rajouter dans le néologisme. Les multiples sens en japonais du mot «quarantaine» ont par ailleurs conduit Nakaji à préférer le titre L’île de la Quarantaine pour l’édition japonaise de l’oeuvre de Le Clézio. Un deuxième volet de la rencontre était consacré à une discussion avec Issa Asgarally sur la littérature japonaise. Les deux hommes ont dit tous deux le plus grand bien de Yasushi Inoué (Le Fusil de chasse) et du prix Nobel de littérature 1994, Kenzaburo Oé, auteur du remarquable Notes de Hiroshima.
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