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La Traviata : le sacre d’une voix
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La Traviata : le sacre d’une voix
C’est à bout de voix que Véronique Zuël-Bungaroo a porté Violetta, le rôle principal de La Traviata de Verdi, ce vendredi 14 septembre.
Après la première de l’œuvre de Verdi qui a eu lieu vendredi 14 septembre au Mahatma Gandhi Institute à Moka, quatre autres représentations sont à l’affiche du 16 au 22 septembre.
Salle presque comble et totalement enthousiaste pour la première de cette oeuvre, qui est le point d’orgue du Festival Opera Mauritius. Dans La Traviata, la soprano Véronique Zuël-Bungaroo déploie toute l’étendue de sa palette vocale : tenant tête avec brio à l’orchestre ou susurrant des mots d’amour.  
Si le sous-titrage de cet opéra en italien – joué dans des costumes années 20 - n’a pas du tout fonctionné en première partie de spectacle, il connaîtra plusieurs ratés en seconde partie de soirée.
Mais comme les élans d’amour, même chantés dans une langue qui ne nous est pas familière, sont tout compte fait universels, le spectateur se laisse surtout porté par les beaux airs.
La difficulté pour un opéra est d’accommoder un choeur sur scène, en évitant au possible, l’effet de foule compacte. Cette impression de mur en ouverture, avec en plus des patineurs – est-ce bien années 20 ? – jouant les serveurs dans une fête, sera dissipé par la suite.
La mise en scène de Ludivine Petit fait contraster les costumes toujours chatoyants des choeurs avec la sobriété des personnages principaux. Le tout emmené par l’orchestre de la Région Réunion dirigé par Martin Wettges.
 
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