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L’Association Iles Vanille passe à l’étape suivante

26 mai 2013, 16:56

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L’Association Iles Vanille passe à l’étape suivante
L’Association Iles Vanille se dote d’un secrétariat.  Son principal objectif sera de coordonner tous les projets associés à une stratégie touristique basée sur la promotion des atouts des six îles comme un produit régional.
 
 
Créée en 2010 pour promouvoir le tourisme comme un projet régional commun des six îles de l’océan Indien que sont Madagascar, Maurice, la Réunion, les Comores, les Seychelles, et Mayotte, l’Association des Iles Vanille consolidera ses assises en se dotant d’un secrétariat digne de ce nom. C’est ce que Alain St Ange, ministre seychellois du Tourisme et président de cette association a indiqué à l’express, dimanche 26 mai, lors d’un transit Maurice.

 
Il se rend à Madagascar pour assister aux manifestations associées au salon du tourisme de la Grande Ile et faire la promotion du concept Ile Vanille. Il est accompagné de Derek Savy, pressenti pour agir comme Directeur de promotion et ventes de l’Association des Iles Vanille.

 
«C’est l’Union européenne qui mettra à notre disposition le financement nécessaire à la mise en place de ce projet de secrétariat. Le déboursement sera effectué dans les six semaines».

 
L’une des priorités du secrétariat a souligné Alain St Ange devrait consister à effectuer un état des lieux du potentiel d’une stratégie de promotion touristique basée sur une approche régionale en terme d’emplois et de création de richesses pour les six îles.

 
«Nous devrons une fois pour toutes nous convaincre de la pertinence d’une approche globale. Nous devrions faire comme les îles des Caraïbes en proposant un produit régional. Notre devenir y dépend. Nous pourrons ainsi proposer une gamme de produits et de services qui combine simultanément les atouts de deux voire trois destinations à notre clientèle». Il estime qu’une mise en commun des atouts des six îles est indispensable. «La consolidation du concept Iles Vanille, nous permettra de créer une navette aérienne. Je salue la démarche de Jean Claude de l’Estrac, secrétaire-général de la Commission de l’océan Indien qui croit fermement en la nécessité d’une desserte aérienne pour la région».

 
Alain St Ange estime que les engagements pris à la Réunion par les pays membres de l’Association devraient être formalisés une fois pour toutes. «Ils devraient passer de l’étape de déclaration à celle de réalisation. Ainsi les acteurs susceptibles de contribuer de façon dynamique à l’avancement du projet Iles Vanille devraient s’impliquer concrètement dans le cadre défini par la feuille de route de l’Association».