Tenu en échec (1-1) à l’aller à Istanbul, Galatasaray a pris à Schalke le billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions, en s’imposant 3-2 mardi à la Veltins Arena de Gelsenkirchen.

Galatasaray a obtenu sa place dans le top 8 européen pour la première fois depuis 2001 alors que Schalke, bien qu’invaincu depuis le début de la compétition, a vu s’envoler le rêve d’une chevauchée fantastique comme en 2011 (demi-finaliste).

Si le club stambouliote comptait sur Didier Drogba pour faire sauter le verrou défensif allemand, l’Ivoirien s’est battu mais a vite été amoindri par une blessure à un genou, laissant ce rôle à Hamit Altintop, Burak Yilmaz et Umut Bulut.

Altintop a inscrit son premier but sous ses couleurs stambouliotes pour ses retrouvailles avec le club de sa ville natale où il a joué durant quatre ans avant de partir au Bayern Munich, au Real Madrid puis à Istanbul l’an dernier.

Avec son 8e but de la compétition, Yilmaz a quant à lui rejoint Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs.

Tout avait pourtant si bien commencé pour Schalke. L’artilleur Klaas-Jan Huntelaar blessé et Jermaine Jones, buteur à l’aller, suspendu, Roman Neustädter se chargeait d’ouvrir la marque en profitant d’un cafouillage devant le but pour fusiller le gardien (1-0, 17e).

Bastos buteur

Ca sentait bon la qualification, synonyme de désillusion pour les milliers de supporteurs turcs venus d’Istanbul et de la Ruhr. D’autant que les Bastos, Pukki, Farfan et Draxler se faisaient plus menaçants.

Mais tout basculait en l’espace de cinq minutes : d’abord un missile de 30 m d’Altintop qui frappait le montant pour finir dans les filets (1-1, 37) puis une échappée de Yilmaz qui résistait à Höwedes et devançait Hildebrand pour marquer dans les buts vides (2-1 42e).

A la reprise, Schalke se ruait à l’offensive. Pukki multipliait les frappes, Draxler réalisait un festival de dribbles avant de frapper de peu à côté (61). Jusqu’à l’égalisation de Bastos (63), son premier but en C1 sous les couleurs allemandes endossées fin janvier.

La défense stambouliote, grâce notamment aux parades du gardien Muslera, résistait aux coups de butoir allemands. Et sur une relance du gardien, le ballon parvenait à Bulut qui, en deux temps, portait l’estocade finale (90+5).

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