Une vingtaine d’institutions appartenant au diocèse de Port-Louis, dont dix-huit écoles primaires, se proposent de produire de l’électricité pour leur propre besoin et de vendre tout excédent au Central Electricity Board (CEB).

Le Bureau de l’Education Catholique (BEC), l’instance du diocèse de Port-Louis responsable en matière de services éducatifs, passe à une étape décisive dans sa participation à la Small Scale Distributed Generation (SSDG). Il invite le public qui s’oppose à un projet de production de l’énergie électrique à partir des plateformes photovoltaïques placées dans des institutions qu’il dirige, à se faire connaître. Les intéressés disposent d’un délai de 14 jours à partir du vendredi 22 juin 2012.
Le SSDG est un projet du Central Electricity Board (CEB), organisme parapublic chargé de produire une partie de l’énergie électrique dont le pays a besoin et qui en est le distributeur exclusif.

Le but du projet est d’inciter les petits producteurs privés à s’engager dans la production de l’énergie électriques à partir des sources d’énergies renouvelables et de vendre l’excédent au CEB.

Une vingtaine d’institutions situées à différents endroits de l’île se proposent de se lancer dans cette aventure. Dix-huit d’entre elles sont des institutions engagées directement dans l’enseignement au cycle secondaire. Les institutions concernées sont situées à Camp de Masque, Glen Park, Vacoas, Tamarin, Case Noyale, Vieux Grand Port, Vacoas, Argy, Souillac, New Grove, Moka, St Julien, Chemin Grenier, Baie du Cap, Mahébourg, Plaine Magnien et Rose-Hill.

Deux autres organismes appartenant au diocèse de Port-Louis veulent participer à ce projet. Il s’agit du BEC et du Centre de formation technique St Montfort,  situé à route Nicolay, Port-Louis.

Le projet SSDG a été lancé en décembre 2010. Le CEB s’attendait à la production e de 2 MW(mégawatts) d’énergie de la part des petits producteurs privés intéressés. Les résultats ont dépassé les espérances. En effet, des demandes de participation totalisant une production de 2,54 MW, reçues par le CEB, ont été jugées conformes aux exigences techniques.

Une deuxième phase du projet a été lancée. Elle devrait permettre à des petits producteurs de générer une puissance additionnelle de 1 MW. Cette manne a été partagée entre les producteurs basés à Maurice et à Rodrigues respectivement. A Rodrigues, les abonnés résidentiels d’une part et les abonnés commerciaux et industriels, d’autre part, devront fournir 50kW chacun au réseau du CEB et ce uniquement à partir des installations photovoltaïques. Les abonnés basés à Maurice devront se partager la production des 900 kW restants à partir des installations photovoltaïques, éoliennes et hydroélectriques.

Le projet SSDG a été étendu à d’autres types de producteurs potentiels, notamment les institutions publiques, éducationnelles, charitables et religieuses. Ceux-là devraient être en mesure de produire  2MW au total.