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Le bois d’ébène de retour à Ebène
Embellir l’environnement et lutter contre le changement climatique. Si ce sont là les principaux objectifs du programme Clean and Green Mauritius du ministère de l’Environnement, la réintroduction d’espèces endémiques est tout aussi importante. C’est ainsi que le bois d’ébène, qui peuplait autrefois les forêts originelles de l’île, a retrouvé sa place à Ebène, ville qui doit son nom à cet arbre majestueux.
Le ministère, assisté de la Road Development Authority, a procédé ce jeudi 27 mars à la mise en terre de quatre jeunes plants de bois d’ébène à l’entrée de la cybercité. Mais ces pousses ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Le ministère compte en effet planter environ 400 représentants de cette espèce à travers la ville.
Si cette initiative ne pourra redonner à Ebène son aspect forestier d’antan, elle produira tout du moins de l’ombre aux habitants, tout un offrant un cachet authentique et particulier à la ville.
En fait, a souligné le ministre Deva Virahsawmy, 200 000 plantes endémiques seront mises en terre en 2014 et 2015. «A la fin du mois, on aura déjà planté 26 000 arbres», précise-t-il.
Il devait, par la même occasion, évoquer la plantation d’arbres médicinaux. «30 000 plantes ont été partagées en 2013, et cette année on compte élever ce chiffre à 50 000. Les gens doivent prendre conscience des bienfaits des arbres médicinaux», affirme Deva Virahsawmy.
Cinq arbres plantés pour un arbre coupé
Egalement présent, le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, devait faire ressortir que dans certains cas, la Road Development Authority n’a pas d’autre choix que d’enlever des arbres de la route lorsque des travaux routiers sont nécessaires.
Cela dit, poursuit-il, l’objectif est de remplacer chaque arbre enlevé par la plantation de cinq autres arbres. «A Grand-Bassin, à titre d’exemple, on a déjà commencé la replantation», renchérit-il.
Le projet de Clean and Green Mauritius a débuté en 2013, avec la mise en terre de 70 plantes endémiques à Phoenix. Toutefois, dès le lendemain, il n’en restait plus que 65, a indiqué le ministre dans son discours.
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