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Le cancer du sein chez les jeunes femmes

26 octobre 2013, 00:00

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Le cancer du sein chez les jeunes femmes

Octobre est le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein. Chez les jeunes femmes de moins de 40 ans l’angoisse de ce mal est moins présente et pourtant il y en a certaines qui, malgré leur jeune âge, se battent contre le cancer du sein et d’autres qui en sont mortes.

 

Qu’elle soit jeune ou pas, la femme craint au plus profond d’elle-même s’entendre dire par son médecin : «Vous avez un cancer.» Comme la maladie est moins répandue chez les moins de 40 ans, on la craint moins, on n’y pense pas ou presque pas, on ne se sent pas vraiment concernée et on se dit qu’on a le temps de faire des tests de dépistage.

 

Et pourtant, c’est le moment de les faire, c’est le moment de prendre ses précautions surtout si on prend en considération les rapports qui disent que les cas de cancers du sein chez les femmes de moins de 40 ans augmentent petit à petit et sont plus agressifs. Nathalie (nom d’emprunt) et Asha (nom d’emprunt) ont toutes deux été touchées par ce mal.

 

Nathalie : « J’ai fait des tests pour la conception et on a découvert mon cancer»

«Je me suis mariée sur le tard on va dire parce que je voulais terminer mes études et avoir une carrière avant de sauter le pas. Quand nous avons voulu avoir un enfant, nous avons vu un gynécologue parce que ça prenait trop de temps et que je ne tombais pas enceinte. Il m’a fait faire toute une série de tests, je ne me plaignais pas car dans ma tête je me voyais déjà tenant mon bébé dans mes bras. C’est après ces tests qu’on a diagnostiqué mon cancer du sein. Une descente aux enfers. Mais heureusement comme c’était le début on a pu prendre les mesures nécessaires. J’avais 31 ans… »

 

Asha : «Ma maman est morte d’un cancer du sein à 35 ans, j’en avais 10 »

« Cela a duré deux ans. Je l’ai vue souffrir dans son corps comme dans sa tête. Pour elle le plus dur c’était le fait d’abandonner ses enfants. J’avais 8 ans et mon frère en avait 12. Deux ans avec des hauts et des bas mais surtout avec des moments de joie et d’amour très intenses. Maman passait le plus de temps possible avec mon père et nous. On sortait, on jouait, bref nos parents faisaient l’impossible pour nous construire un réservoir de bons souvenirs. Ils ont réussi, maman est morte sereine et belle et nous l’avons laissée partir sachant que c’était mieux pour elle. Elle me manque terriblement mais quand je pense à elle, c’est avec le sourire car je sais qu’elle a fait l’impossible pour nous dans le petit laps de temps qu’il lui restait à vivre. Papa, c’est notre roc ! »