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Le Collectif pour la préservation du Morne cherche l’aide du GM
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Le Collectif pour la préservation du Morne cherche l’aide du GM
Le Collectif qui a milité pour que Le Morne devienne patrimoine mondial fait, aujourd’hui, face à des difficultés financières.
C’est en 1999 que le Collectif pour la préservation du Morne (CPM) voit le jour. Il s’élève contre un projet de téléphérique qui «allait détruire le site», explique l’historienne Vijaya Teelock. Elle-même, Yves Pitchen et Gaëtan Jacquette sont parmi les membres du Collectif. Le projet de téléphérique est finalement abandonné. Mais ses promoteurs poursuivent le CPM.
«Depuis que Le Morne a été inscrit au patrimoine mondial, il y a des individus et des associations qui veulent en tirer crédit. Mais il ne faut pas oublier que si nous n’avions pas lutté contre le projet de téléphérique, Le Morne n’aurait jamais pu être classé comme patrimoine mondial», rappelle Vijaya Teelock.
Le CPM est aujourd’hui confronté à un problème pécuniaire. En effet, même si les promoteurs du projet téléphérique ont retiré leur plainte, le Collectif, lui, se retrouve avec des frais d’avocat qu’il ne peut respecter. «Nous demandons au gouvernement de nous aider en ce sens», plaide Vijaya Teelock.
Cette dernière demande également que les habitants du Morne puissent réellement profiter d’un projet intégré concernant Le Morne. «La vie de ces gens doit être prise en compte dans les projets à venir. Il ne faut pas oublier qu’ils sont les dépositaires de la tradition orale de cette partie de l’île. Ceux qui ont été chassés dans les années 1950-1960 de Trou Chenille méritent compensation. Enfin, il ne faut pas s’arrêter au Morne. Il faut également retracer la Route du Marronnage. Le Morne devenu patrimoine mondial, ce n’est pas la fin de l’histoire. Ce n’est que le début d’une histoire», insiste l’historienne.
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