Publicité

Le Conseil de sécurité condamne l'attentat de Beyrouth

16 août 2013, 15:11

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Le Conseil de sécurité condamne l'attentat de Beyrouth

Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné avec force l'attentat à la voiture piégée qui a eu lieu jeudi près d'un complexe utilisé par les chiites du Hezbollah libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.

 


"Les membres du Conseil de sécurité ont appelé tous les Libanais à préserver l'unité nationale face aux tentatives visant à saper la stabilité du pays", ont déclaré les Quinze dans un communiqué.


A Beyrouth, le gouvernement libanais a déclaré avoir ouvert une enquête pour déterminer si l'explosion était le fait d'un attentat suicide.


Un député du Hezbollah, Ali Ammar, a déclaré à la presse que le dernier bilan s'établissait à 24 morts.


Le ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil, a quant à lui indiqué que 21 corps avaient été transportés à l'hôpital. Trois-cent-trente-cinq autres blessés ont été soignés.


Des médecins légistes, des secouristes et des forces de sécurité s'affairaient toujours vendredi matin sur les lieux de l'attentat au milieu de véhicules et de façades d'immeuble calcinés.


La journée de vendredi a été déclarée jour de deuil national à la mémoire des victimes, a annoncé le Premier ministre chargé d'expédier les affaires courantes, Najib Mikati.


L'attentat a été revendiqué par un mystérieux groupe islamiste sunnite, les "Brigades d'Aïcha", qui a accusé le Hezbollah et son chef d'être "des agents de l'Iran" et promis de nouvelles opérations de ce type contre le Parti de Dieu.


Le chef spirituel du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, devrait prendre la parole dans la journée à l'occasion du septième anniversaire de la fin de la guerre entre le Hezbollah et Israël.


De nombreux hommes politiques libanais ont pointé l'Etat juif du doigt au lendemain de l'attentat de Beyrouth.


En Israël, le président Shimon Peres s'est dit surpris de ces insinuations lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire des Nations unies, Ban Ki-moon.


"Pourquoi devraient-ils se tourner vers Israël ? Le Hezbollah confectionne des bombes qui tuent des personnes en Syrie sans l'autorisation du gouvernement libanais", a-t-il observé.