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Le Copyrights Act pourrait être amendé pour limiter les pouvoirs de la direction de la MASA

3 novembre 2011, 00:00

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Le Copyrights Act pourrait être amendé pour limiter les pouvoirs de la direction de la MASA

L’indépendance dont jouit le conseil d’administration de la Mauritius Society of Authors (MASA) ne convient pas au ministre des Arts et de la Culture. Il envisagerait d’amender le Copyrights Act afin de limiter les pouvoirs de cet organisme.

La souveraineté du board de la MASA gêne. C’est du moins l’état d’esprit du côté du ministère des Arts et de la Culture. Après que le nouveau conseil d’administration de la MASA élu le 23 octobre dernier eut déclaré publiquement son intention de procéder à un licenciement massif au sein de cet organisme, le ministre Mookeshwar Choonee a pris la décision d’accélérer le processus pour amender le Copyrights,

« Le board de la MASA agit dans une opacité qui ne peut être tolérée, le Copyrights Act aura pour but de corriger les agissements de ce conseil », explique un proche collaborateur du ministre.

« Le ministre des Arts et de la Culture n’a pas digéré la déclaration du nouveau conseil qui souhaite se débarrasser d’un bon nombre d’employés à la MASA, mais il n’a actuellement pas une grande marge de manœuvre, il suit cette situation de très près et a même demandé qu’un rapport sur la MASA lui soit remis prochainement », poursuit cette même source.

Le représentant des auteurs et compositeurs, et aussi député du parti d’opposition le Mouvement militant mauricien (MMM), Jean-Claude Barbier, avait, en effet, laissé entendre que les dépenses administratives de la MASA ne doivent pas dépasser le seuil des 30 %. Un objectif qu’il serait cependant difficile d’atteindre sans passer par un exercice de dégraissage.

L’amendement du Copyrights Act offrira ainsi plus de pouvoir au ministre des Arts et de la Culture, et pourra de ce fait intervenir sur certaines décisions importantes. « Il n’a pas l’intention de s’ingérer constamment dans les activités du conseil, mais il estime que certaines décisions de haute importance méritent son attention », explique ce collaborateur.