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Le débat de la privatisation de Comores-Telecom refait surface

16 mars 2012, 00:00

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Le débat de la privatisation de Comores-Telecom refait surface

Le débat sur la privatisation de Comores Telecom refait surface. Idi Nadhoim, ancien vice-président de l’Union des Comores, s’oppose à tout processus de privatisation et propose l’engagement des cabinets d’expert étrangers pour assurer la gestion de la société.

Des opérateurs économiques dénoncent pour leur part  tout processus de privatisation en estimant qu’il sera préjudiciable au pays. En 2010, lorsque le Gouvernement de l’Union avait relancé le processus de privatisation de Comores Telecom en mettant en place une commission de privatisation, des autorités politiques et des citoyens avaient réagi en fustigeant le gouvernement de vouloir brader la « poule aux oeufs d’or » du pays.
 
L’histoire de la privatisation de Comores Telecom ne date pas d’aujourd’hui. Le programme de privatisation des entreprises publiques aux Comores a été autorisé par différentes lois adoptées par l’Assemblée Fédérale.

« La privatisation de Comores Telecom est nécessaire pour augmenter les ressources budgétaires de l’Etat par la cession des participations de l’Etat, par la taxation des profits bénéfices des entreprises privatisées et par l’économie d’investissements réalisée par l’apport de capitaux du secteur privé, augmenter la productivité et la compétitivité de cette entreprise, la diminution des coûts et facteurs de production grâce à la modernisation et la rénovation des infrastructures, l’émergence d’une épargne locale à travers la création d’un actionnariat national, l’accès aux nouvelles technologies de l’ information », peut-on lire dans un article paru dans la publication électronique comorienne,Wongo.

 La gestion des télécommunications faites par l’État, sous le couvert la Société Anonyme « Comores Telecom », a montré ses limites, poursuit l’auteur. Cette société qui est devenue la « vache à lait » du gouvernement et de ses dirigeants se distingue par une télé densité très faible, des tarifs excessifs, et une qualité de service téléphonique et commerciale médiocre.

« Pour pallier au déficit de cette société, la gestion des services de télécommunication doit revenir aux opérateurs privés qui sont plus à même de fournir des services efficaces de qualité. Il est plus que nécessaire d’ouvrir le capital de « Comores Telecom » afin d’améliorer la gestion de la cette société, mais aussi faciliter la mobilisation de ressources nécessaires aux investissements. Encore faut-il engager un processus transparent de privatisation qui permettra au pays de bénéficier des services d’un opérateur stratégique qui disposera des ressources humaines et financières capables de prendre en charge le plan de développement de la société et sa modernisation », conclut l’auteur.
 
Source : Comoresdroit & Wongo

Comoresdroit & Wongo