Le Human Ressource Development Council lance un « appel urgent » pour remédier l’incompréhension qui règne actuellement dans le secteur des Technologies de l’Information et la Communication. D’où la raison pour laquelle les jeunes sont réticents à s’engager dans ce secteur.

Raj Auckloo, directeur du Human Ressource Development Council (HRDC), est d’avis qu’il faut dans les plus brefs délais trouver des solutions afin de remédier à « l’incompréhension » qui règne dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). « C’est cette incompréhension qui fait que beaucoup de jeunes refusent de prendre de l’emploi dans ce secteur », a-t-il déclaré lors d’un atelier de travail à Pailles ce jeudi 19 juillet. Cet atelier de travail se veut être une plateforme d’interaction entre les jeunes diplômés et les opérateurs des TIC.

« Il y a aussi le fait qu’une fois leurs études terminées, les jeunes se voient refuser de l’emploi sous prétexte qu’ils manquent d’expérience », a poursuivi Raj Auckloo. Il est, selon lui, important pour que les institutions tertiaires telles que l’Université de Maurice commence à se pencher sur ce problème car il y aurait selon lui trop de jeunes diplômés qui sont actuellement au chômage.

Kaviraj Sukon, Manager Research and Consultancy au HRDC, a lui évoqué l’écart salarial qui existe entre les Mauriciens et les étrangers travaillant dans le secteur des TIC. « Cet écart est trop grand alors qu’ils font le même travail. Tout cela s’avère décourageant pour les Mauriciens », a-t-il souligné. Ce dernier a ainsi lancé un appel aux opérateurs pour corriger ce genre d’injustices.

Le président de la Mauritius Employers Federation (MEF), Clensy Appavoo, qui était également présent à cet atelier de travail, a, dans une déclaration à la presse, confirmé l’existence de cet écart salarial entre les Mauriciens et les étrangers. « Le secteur des TIC est un secteur dynamique et c’est tout à fait normal que certaines personnes soient plus qualifiées que d’autres. Cela a, pendant un certain temps, existé dans d’autres secteurs économiques tels que le textile ou l’hôtellerie. Il appartient aux Mauriciens de faire leurs preuves et de s’intéresser davantage à ce domaine », a-t-il expliqué. Clensy Appavoo a aussi indiqué qu’il faut rapidement démystifier le secteur des TIC qui est selon lui souvent « aux centres d’appels ».