Jacques Maunick, ancien directeur de la radio à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), se lance dans un pari fou : lancer un site internet d’information satirique sur l’actualité.

A l’heure où les lecteurs mauriciens s’informent de plus en plus sur la toile, Jacques Maunick a pour ambition de proposer « une formule différente qui se distingue des codes habituels ». Jacques Maunick dit avoir l’ambition de « proposer une alternative à l’actualité formatée qu’on trouve dans les médias traditionnels ». Il a lancé le jeudi 1er mars ledododeplume.com, un site d’information à l’humour cinglant.

Jacques Maunick le dit lui-même, « le curseur a déjà remplacé le stylo ». Estimant qu’une nouvelle forme de journalisme est née avec une écriture différente, et que la jeune génération mauricienne s’informe désormais sur Internet, il a voulu proposer « une formule basée sur l’humour qui pourrait plaire aux anciens comme aux nouveaux lecteurs ».

Mais le but principal de ce canard est avant tout de « détourner l’info pour en rire (jaune) », comme le rappelle le slogan du site. Le dodo déplumé traite des sujets de l’actualité quotidienne mauricienne, avec un humour décapant et savoureux, ponctué de quelques idiomes en créole. « Je ne voulais absolument pas respecter les codes d’écriture de la presse écrite » affirme Jacques Maunick.

Le dodo déplumé possède 4 rubriques, traitant de la politique, la société, les faits divers ou encore l’économie. Mais c’est surtout sur la forme que le site se démarque des autres. Composés de seulement trois paragraphes, les articles vont droit au but. Un style volontairement concis, fait de jeux de mots qui incitent le lecteur à « se creuser les méninges pour comprendre le message » explique Jacques Maunick.

Sortir des sentiers battus pour proposer une actualité alternative à celle proposée dans les grands médias mauriciens est donc le but de ce site humoristique. Jacques Maunick espère que « les lecteurs enverront leurs propres jeux de mots via le Facebook et le Twitter du dodo déplumé ». Le projet a vu le jour grâce à l’aide de Cyril Palan, directeur de l’agence de publicité Logos et ami de longue date du rédacteur en chef.