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Le député Eric Guimbeau consigne une déposition à la police

13 novembre 2009, 00:00

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Le député Eric Guimbeau consigne une déposition à la police

Las de poser des questions parlementaires sans obtenir de réponses de la part des ministres concernés, le député Eric Guimbeau a consigné une déposition ce vendredi 13 novembre à la Central Criminal Investigation Division (CCID). Il veut savoir s’il y a eu maldonne dans certaines affaires d’allocation de terres de l’Etat.

Eric Guimbeau passe à l’attaque. Il s’est exprimé lors d’un point de presse ce vendredi 13 novembre à Port-Louis. Il veut des réponses. C’est comme le porte-parole des «ti dimunes» que se positionne Eric Guimbeau. Dans la déposition qu’il a consignée au CCID, il énumère plusieurs affaires qui semblent être «louches» à ses yeux. Notamment l’attribution des maisons de la National Housing Development Corporation (NHDC) de Mon Choisy. « Je veux savoir qui sont les bénéficiaires de ces maisons, quand on voit de belles voitures devant certaines d’entre elles», s’insurge le député du Mouvement Mauricien Social Démocrate (MMSD).

L’autre dossier déposé par Eric Guimbeau au CCID concerne l’allocation de certaines terres de l’Etat. Une autre affaire qui, selon lui, ne serait pas claire «Il y a des gens qui obtiennent à bail des terres agricoles et les donnent par la suite à des promoteurs. Je ne suis pas contre le développement, mais qu’il soit fait dans la transparence», explique-t-il.

Tous ces dossiers ont fait l’objet de  questions parlementaires que le député de Curepipe/Midlands a adressées à plusieurs reprises au ministre de tutelle, mais qui sont restées sans réponses. «Le ministre me répond toujours que les données doivent être compilées», s’insurge le leader du MMSD.
 
Selon ce dernier, il est temps que les ministres répondent aux questions des députés de l’opposition et aussi à celles, «des backbenchers» de la majorité gouvernementale, car ils sont payés pour cela. «Tout comme moi je suis payé pour poser des questions. On est payé par l’argent public. Je n’ai pas confiance en l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) et c’est pour cela que j’ai contacté  la CCID», ajoute-t-il. Et c’est pour enfin obtenir des réponses au sujet de ces affaires qu’il a décidé de saisir la justice.