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Le FMI évoque le besoin de plus de mesures de relance

10 juillet 2009, 00:00

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L''économie mondiale est bien partie pour une reprise au début de 2010 mais certains pays auront peut-être besoin de nouvelles mesures de relance pour sortir de la crise, a déclaré jeudi à Reuters le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn.

S''exprimant à l''occasion du G8, Strauss-Kahn a dit qu''un endettement élevé serait l''un des principaux écueils aux stratégies de sortie de crise mais il a ajouté qu''il était prématuré de resserrer les finances publiques.

"Nous ne sommes pas sortis de la crise mais nous sommes sur la bonne voie pour en sortir. Nous avons des prévisions qui disent que la reprise interviendra au premier semestre 2010 mais cela ne veut pas dire que tout ce qui devait être fait l''a été", a expliqué le patron du Fonds monétaire international.

"Il nous faut encore travailler et parfois, en fonction de la situation du pays, il se peut qu''il faille un peu plus de (mesures) de relance".

Le FMI a relevé mercredi sa prévision pour la croissance mondiale en 2010 à 2,5%, contre 1,9% projeté en avril. Mais il observe que la reprise économique mondiale sera hésitante.

Le G8 a convenu mercredi qu''il était prématuré de dénouer les mesures de relance mises en place pour sortir l''économie mondiale de sa profonde récession.

Parmi les risques auxquels la reprise mondiale est confrontée, Strauss-Kahn évoque la possibilité d''une nouvelle flambée des cours du pétrole et des matières premières et l''état du secteur financier en bien des endroits du monde.

"On a fait beaucoup (de ce point de vue) mais il reste beaucoup à faire. Il y a encore des pertes qui n''ont pas été dévoilées et le marché du crédit n''est pas encore revenu à la normale", dit-il.

Strauss-Kahn estime par ailleurs que les pays détiennent trop d''argent sous forme de réserves improductives, équivalentes à 10% environ du PIB mondial. Il estime qu''elles pourraient être réduites et les fonds ainsi dégagés employés utilement si les réserves étaient centralisées au FMI.

Il estime par ailleurs que la discussion lancée par certains pays en vue d''employer d''autres devises que le dollar comme monnaie de réserve "est une discussion pour l''avenir". Il pense que "le dollar restera ce qu''il est aujourd''hui pendant très longtemps".

(Source : Reuters)