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Le G20 s’attaque aux "tensions et points faibles" du système monétaire international

12 novembre 2010, 00:00

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Le G20 s’attaque aux "tensions et points faibles" du système monétaire international

Les chefs d''''Etat et de gouvernement du Groupe des Vingt ont convenu ce vendredi, à l''issue du sommet de Séoul, de s''attaquer aux "tensions et points faibles" du système monétaire international qui ont fait craindre une guerre des monnaies et un retour au protectionnisme.

Les grandes puissances économiques existantes ou émergentes, dans un communiqué final rédigé à l''issue de débats de deux jours particulièrement vifs et houleux, demandent à leurs ministres des Finances d''établir des "directives indicatives" afin d''avoir une idée plus précise des déséquilibres existants entre leurs économies. Les modalités précises de ces directives doivent cependant faire l''objet d''une évaluation au premier semestre 2011.

A l''issue de ce cinquième sommet du G20 depuis la crise financière de 2008, les dirigeants des principales économies de la planète s''engagent également à évoluer vers des taux de change davantage déterminés par le marché et à ne pas tomber dans la tentation des dévaluations compétitives.

Ils jugent aussi qu''il existe une possibilité importante, mais limitée, de conclure les négociations commerciales du Cycle de Doha lancé en 2001 dans le cadre de l''Organisation mondiale du commerce (OMC).

"Les risques demeurent", lit-on dans le communiqué. "Certains d''entre nous connaissent une forte croissance, tandis que d''autres sont confrontés à un chômage élevé et à une reprise molle. Une croissance irrégulière et des déséquilibres qui se creusent nourrissent la tentation de s''écarter de solutions mondiales au profit d''actions non coordonnées."

Cependant, les chefs d''Etat et de gouvernement  n''ont pu se mettre d''accord sur la manière de déterminer à partir de quand les déséquilibres mondiaux représentent une menace pour la stabilité économique, renvoyant à des discussions sur une batterie d''indicateurs économiques témoins au premier semestre 2011.

(Source : Reuters)