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Le gouvernement britannique fait l’éloge du secteur mauricien des services financiers
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Le gouvernement britannique fait l’éloge du secteur mauricien des services financiers
Devant un parterre d’hommes d’affaires anglais, français et canadiens, Henry Bellingham, ministre britannique pour l’Afrique, a indiqué que ce secteur est réputé pour sa stabilité de même que pour la sécurité et les avantages qu’il offre aux opérateurs.
A un moment où la réputation de l’île Maurice en tant que centre des services financiers est mise à mal ouvertement dans certains milieux en Inde sous le prétexte que ce centre se serait transformé en un paradis fiscal, le gouvernement britannique vient d’apporter un soutien indéfectible à ce secteur prometteur de l’économie mauricienne.
Le soutien porte l’empreinte d’Henry Bellingham, ministre britannique pour l’Afrique et des Affaires étrangères du bureau du Commonwealth. « Les hommes d’affaires britanniques peuvent faire confiance à l’île Maurice en tant que centre des services financiers. Ce pays dispose, en effet, d’une plateforme réputée pour sa stabilité, la sécurité et les avantages qu’elle offre à des opérateurs qui se proposent d’exploiter les possibilités d’investissements en Afrique ».
Le ministre britannique participait, le 14 juin 2012, à une conférence organisée par le Board of Investment (BOI) autour du thème : L’île Maurice : passage obligé pour des affaires et des investissements en Afrique. Les travaux de cette conférence ont abouti à l’ouverture des négociations avec le Commonwealth Business Council pour la tenue d’une conférence réunissant des pays membres de cette organisation autour des opportunités de faire des affaires en Afrique.
Le BOI a pour principal objectif de promouvoir l’île Maurice comme une destination d’investissement phare de la région. Xavier Luc Duval, ministre des Finances assistait à cette conférence qui avait réuni quelque 200 participants principalement du Royaume Uni, de la France et du Canada qui sont impliqués à leur niveau respectif dans le processus de prises de décisions pour des initiatives à l’étranger.
Le plaidoyer du ministre britannique constitue-t-il un retour d’ascenseur de son gouvernement à celui de Maurice ? L’allusion du ministre britannique à la rencontre entre Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, et David Cameron, son homologue britannique, qu’il a d’ailleurs qualifiée de réussite totale tente de favoriser cet argument. Cette rencontre a débouché sur la signature d’un accord entre les deux pays dans le cadre du combat que mènent l’Union européenne et la Grande-Bretagne contre la piraterie autour de la Corne de l’Afrique. Henry Bellingham a même ajouté que la signature d’un accord constitue un « grand succès » pour Maurice.
La signature de cet accord permet à Maurice d’avoir une nouvelle raison d’être classée dans les bons papiers de Londres. Un des objectifs de cet accord, est de permettre à la Royal Navy de déposer sur le sol mauricien tout présumé pirate capturé dans la région et autour de la Corne de l’Afrique. Le Royaume Uni a déjà signé un accord semblable avec la Tanzanie et les Seychelles.
Maurice a accepté de jouer un rôle prépondérant dans le combat contre la piraterie. Elle a déjà signé un accord avec l’Union européenne pour que les présumés pirates soient jugés sur son sol. Ces derniers seront incarcérés dans une aile spéciale aménagée à la prison de Petit-Verger.
Cette tournée de Xavier Luc Duval, qui rentre au pays ce mercredi 20 juin, l’a également conduit à Genève et à Milan. A Genève, il a participé à un autre forum autour de la promotion d’investissement en Afrique via Maurice. Les travaux de ce forum étaient destinés à des banquiers, des juristes, des gestionnaires de patrimoine et des experts comptables. La journée du 17 juin était consacrée à des rencontres avec des investisseurs italiens potentiels.
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