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Le gouvernement prêt à soutenir l’émergence d’une industrie de capital-investissement

17 septembre 2012, 00:00

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Le gouvernement prêt à soutenir l’émergence d’une industrie de capital-investissement

L’un des objectifs d’une conférence internationale du Board of Investment (BOI) vise à démontrer que Maurice possède toutes les facilités devant permettre à des opérateurs disposant de leurs fonds propres de monter des projets d’investissement vers d’autres destinations, dont l’Afrique.

Devant près de 300 délégués dont une centaine venue de l’étranger, le vice-Premier ministre Xavier-Luc Duval n’a pas hésité à troquer son chapeau de ministre des Finances pour endosser celui de promoteur par excellence d’une île Maurice prête à s’embarquer dans une nouvelle aventure que celle qui consiste à lancer une véritable industrie dans le domaine du capital-investissement.

« Le gouvernement est disposé à accorder tout son soutien à une industrie capital-investissement », a-t-il indiqué le lundi 17 septembre. C’était dans le cadre de l’ouverture officielle de la conférence internationale organisée par le Board of Investment (BOI) à l''hôtel Intercontinental, Balaclava. C’est l’organisme chargé de faire la promotion de Maurice à l’étranger comme une destination phare de la région en termes de l’investissement étranger.

L’une des valeurs maîtresses énoncées par le ministre des Finances se rapporte à la prédisposition du pays à rechercher l’excellence en tout ce qu’il entreprend.

L’un des objectifs de cette conférence est de faire la démonstration que Maurice dispose de tous les atouts pouvant faire d’elle la passerelle du capital-investissement vers l’Afrique.

L’invité de marque de cette manifestation, Jim Rogers, éminent financier et une référence en matière de savoir-faire dans le domaine des investissements, y croit fermement. « L’Afrique, c’est la terre des ressources et des opportunités. L’Asie a l’argent ». C’est ainsi qu’il résume l’équation.

Faisant preuve d’un optimisme rassurant, l’homme d’affaires François de Grivel estime que les solutions aux problèmes posés par les crises existent bel et bien. « Elles sont en voie de réalisation ».

Clairette Ah-Hen, Chief Executive Officer de la Financial Service Commission (FSC), soutient que le rôle de régulatrice qu’est la FSC consistera à rassurer les opérateurs de l’industrie du capital-investissement que le secteur mauricien des services financiers est bien régulé.

Mohammed Ashaf est le principal conseiller financier de l’Independent Financial Services GB, basé à Lancashire en Grande Bretagne. Il croit dans la capacité de Maurice à atteindre son objectif. « Maurice a tous les atouts pour réussir son pari de lancer une industrie de capital-investissement ».

Le capital-investissement traduit de l’anglais Private Equity est un mode d’investissement financier à partir des fonds qui appartiennent en propre à des individus ou à des sociétés.

Une société ayant opté pour le capital-investissement ne s’engage que là où il est sûr de réaliser des bénéfices à plus ou moins brèves échéances. Outre son argent qui lui appartient en propre, elle apporte à son partenaire son expertise en gestion, son marché, sa stratégie, son carnet d’adresses.

« L’émergence d’un secteur spécifique consacré au capital-investissement constitue une belle opportunité pour Maurice. Ces sociétés sont focalisées sur les valeurs ajoutées dont elles peuvent en être le catalyseur. Elles investissent dans des secteurs où elles ont un savoir-faire reconnu. Pour évoluer avec elle, il faut faire la démonstration d’un niveau d’efficience de haute facture », souligne Clairette Ah-Hen.