Dans un jugement rendu en référé, le juge Eddy Balancy autorise aux groupes de presse, La Sentinelle Ltd et Le Mauricien, d’écrire sur la vie privée de Nandanee Soornack. Seule exception faite: interdiction de parler de sa benjamine.

Dans un jugement rendu en référé, ce mercredi 6 février, le juge Eddy Balancy, a levé le «gagging order» émis par le juge Bushan Domah il y a un mois, à la demande de l’activiste du Parti travailliste (PTr) Nandanee Soornack. Le juge fait cependant une exception. Les groupes de presse La Sentinelle et Le Mauricien devront s’abstenir de parler de son plus jeune enfant, une fillette de trois ans et demi.

Le «gagging order», émis dans l’après-midi du samedi 5 janvier, avait été maintenu dans un jugement intérimaire rendu le jeudi 10 janvier. L’ordre de la Cour suprême interdisait temporairement, à l’express et l’express-dimanche, publications du groupe La Sentinelle ainsi qu’à Le Mauricien et à Week-end du groupe Le Mauricien, de faire état de la vie privée de l’activiste rouge.

Le juge Domah s’était par la suite désisté sur fond de controverse. C’est le juge Balancy qui avait repris en charge le dossier.

Abdollah Earally