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Le ministre français de la Coopération à Madagascar pour aider à une sortie de crise

19 février 2011, 00:00

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Le ministre français de la Coopération à Madagascar pour aider à une sortie de crise

Le ministre français de la Coopération Henri de Raincourt se rendra ce samedi à Madagascar, pour soutenir la médiation de <IMG style="FLOAT: left" src="/sites/lexpress/files/images/article/2011/2011-02/2011-02-19/Gifo.indien-8h-inter.jpg">sortie de crise engagée par la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). <BR><BR>Lors de sa visite de deux jours, le ministre français sera reçu par Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de Transition, et s’entretiendra avec Leonardo Simao, émissaire de la SADC (Communauté de Développement d’Afrique Australe). Il&nbsp rencontrera les différentes tendances politiques&nbsp malgaches. De même que les représentants du Groupe International de Contact sur Madagascar (GIC), une instance d’échanges placée sous l’autorité de l’Union Africaine (UA).<BR>Henri de Raincourt "apportera son soutien à la feuille de route de sortie de crise politique élaborée par la médiation SADC avec les différentes parties malgaches", a précisé un communiqué du Quai d’Orsay.&nbsp <BR><BR><STRONG>Un bluff de Ravalomanana ?</STRONG><BR>A noter que cette visite du chef de la diplomatie française, préparée depuis des semaines, devrait coïncider avec l’arrivée inopinée, annoncée jeudi, de l’ex-président Marc Ravalomanana ( photo). Ce dernier vit en exil en Afrique du Sud et a annoncé vouloir amorcer un "réel dialogue" pour "restaurer la démocratie". Il a souhaité la mise en place de "tables rondes incluant l’ensemble des parties et la société civile", dans le but d’organiser "des élections libres et équitables". <BR><BR>Mais ce sera un retour à risque, car la ministre malgache de la Justice, Christine Razanamahasoa, a prévenu qu’il serait arrêté dès son arrivée. M. Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en août 2010 pour la mort d’une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel le 7 février 2009.<BR><BR>L’annonce du prochain retour à Madagascar de l’ancien président Marc Ravalomanana est un "grand coup de bluff", a estimé l’un des dirigeants du régime de transition. "Je ne pense pas qu’il viendra", a déclaré jeudi à l’AFP Alain Ramaroson, président de la Commission sécurité et défense du Conseil supérieur de la transition (équivalent du Sénat), et proche du dirigeant actuel Andry Rajoelina. <BR><BR><STRONG><EM>Sources: Le Journal de l’île de la Réunion/ AFP<BR></EM></STRONG>

Le Journal de lle de la Runion/ AFP