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Le MMM conteste l’élection d’une conseillère du Parti travailliste à Curepipe
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Le MMM conteste l’élection d’une conseillère du Parti travailliste à Curepipe
L’élection de Kamla Devi Varmah sera contestée. Sitôt la décision d’Eric Guimbeau de s’allier au Parti travailliste (PTr) annoncée, la contre-attaque mauve est lancée. Ainsi en a décidé le bureau politique du Mouvement militant mauricien (MMM).
La raison évoquée : elle percevait des honoraires de l’Etat au moment de son élection. La principale concernée récuse toutefois ces allégations.
«D’après le Local Government Act, un candidat ne peut avoir des engagements rémunérateurs dans une organisation qui est financée par le gouvernement», explique un dirigeant du MMM à l’express. Or, ce parti a des raisons de penser que pendant la période où elle était candidate, Kamla Varmah touchait des émoluments du gouvernement, en tant que présidente du National Children Council (NCC).
Interrogée, Kamla Devi Varmah récuse ces faits.
«J’étais la présidente du National Children Council de 2006 à 2009. Après 2009, je ne l’ai plus été», affirme-t-elle.
Or, son CV sur le site du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, dont elle est également la vice- présidente, stipule bien qu’elle est la présidente du NCC... Il se trouve également que la candidate travailliste a été l’avouée de la municipalité de Curepipe. On lui reproche d’ailleurs d’avoir remis l’argent collecté des débiteurs de la mairie avec du retard.
Ses responsabilités auprès des Nations unies, qui l’obligent à passer un mois à Genève tous les trois mois, en seraient la cause, explique Kamla Varmah. Notre source relève cependant une contradiction dans cette version : «Si elle est à Genève, c’est à quel titre ? En tant que présidente du National Children Council ! » Toutefois, les retards dans les paiements auprès de la mairie ne devraient pas jouer contre elle dans cette affaire.
Le MMM demeure confiant que le fait qu’elle soit l’avouée de la mairie de Curepipe, ainsi que celle de la State Trading Corporation et de Mauritius Telecom, devrait suffire à invalider son élection. Or, Kamla Devi Varmah soutient que dans ces différents cas, elle a mis fin à ses activités avant de se présenter comme candidate aux municipales.
 
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