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Le MSM dénonce la «machinerie de propagande» MBC

27 juin 2013, 13:10

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 Le MSM dénonce la «machinerie de propagande» MBC

Le MSM s’en prend à la MBC pour sa couverture des événements dans le cadre de la grève des employés de la CNT, mercredi 26 juin. Dans la soirée, Nando Bodha, secrétaire général du parti, a porté plainte à la police…

 

Le leader du MSM a été mal accueilli par les employés de la Compagnie nationale de transport (CNT) au dépôt de Bonne-Terre. C’est là le compte rendu de la MBC dans sa couverture sur la grève le mercredi 26 juin, en soirée. Ce qui a attisé la colère des membres de ce parti. C’est faux, affirme la direction du MSM. Le secrétaire général du MSM a d’ailleurs fait une déposition contre la station télévision à la police dans la soirée, à 22 h 30, au poste Line Barracks.

 

«La MBC agit comme un instrument de la gestapo. Elle est plongée dans une bassesse qui dépasse la compréhension.  C’est une nouvelle étape de sa machinerie de propagande qu’elle a démontrée dans ses bulletins information de mercredi», affirme Nando Bodha àl’express.

 

Ce dernier explique que, ce mercredi-là, Showkutally Soodhun, Nando Bodha et Pravind Jugnauth se sont bien rendus sur les lieux à Bonne-Terre. Mais «à notre arrivée à Bonne-Terre, les employés nous ont accueilli avec une grande émotion. Du reste, nous avons des vidéos sur facebook que tout le monde peut consulter qui démontre clairement ce que nous affirmons. La vidéo diffusée par la MBC est un montage où l’on voit des agents du Parti travailliste. C’est une manipulation avec des images sans son et un entretien monté de toutes pièces d’un agent politique quand tout s’est terminé, à la fin, vers 16 h 30 alors que nous étions passés vers 14 h 30»,  ajoute Nando Bodha.

 

Les membres du MSM comptent déposer sous peu un extrait de la bande diffusée à l’antenne ainsi que des vidéos prises par un caméraman privé. «Trop c’est trop.  Les responsables doivent venir répondre devant la justice. Ils sont payés des fonds publics. Et ce gouvernement ose venir parler de l’indépendance des institutions !» s’insurge Nando Bodha.