Le National Economic Social Council (NESC) soumettra son second rapport la semaine prochaine dans lequel l’organisme propose des solutions pour faciliter l’intégration des travailleurs du sexe, des toxicomanes et des anciens détenus.

Faciliter l’intégration sociale de ceux qui sont considérés comme des parias. Tel sera le point central du second rapport qui sera soumis par le National Economic Social Council (NESC) la semaine prochaine. Celui-ci est intitulé : L’Intégration Sociale pour les groupes vulnérables et stigmatisés. Le NESC s’intéresse à trois groupes : les anciens détenus, les toxicomanes et les prostituées.

Ce rapport, qui comprend trente pages, viendra exposer la situation de ces trois différents groupes et par la même occasion proposer une série de solutions afin de faciliter l’intégration de ces « groupes vulnérables ».

« Ce rapport ne suggère aucune solution miracle. Nous venons juste proposer certains points qui viendront probablement aider les plus vulnérables à se sentir moins exclus », explique un haut cadre du NESC.

Le NESC a aussi fait des suggestions auprès de l’Attorney General’s Office pour qu’il amende la loi afin de faciliter la réinsertion des ex-détenus. « Nous constatons que dès qu’ils sortent de prisons, ils butent sur le certificat de moralité. De ce fait, ils ne peuvent même pas aspirer à avoir un travail décent », observe-t-il.

« Nous avons ainsi suggéré au bureau de l’Attorney General d’amender la loi pour qu’il assure la mise en œuvre de certificats de caractère qui seront exclusivement dédiés aux anciens détenus. Avec l’obtention de ce certificat, les ex-détenus pourront ainsi prétendre à trouver un emploi », poursuit notre interlocuteur.

Le rapport a été réalisé avec la collaboration de plusieurs organisations non-gouvernementales et des travailleurs sociaux.