La nouvelle a pris de court la majorité du personnel académique de l’université de Maurice hier, mardi 28 janvier. Paul Currant, pro vice-chancelier pour la planification et la gestion des ressources, a démissionné. Si officiellement la raison est d’ordre «personnel», certains se demandent si le Britannique ne s’est pas senti «perdu» par une différence de culture.

Au final, Paul Currant n’a même pas fait cinq mois en tant que no 2 de l’université de Maurice (UoM). Le Britannique, nommé pro vice-chancelier pour la planification et la gestion des ressources au début du mois d’octobre, a soumis sa démission au cours de la semaine dernière. Ce n’est qu’hier que son départ a été officialisé et annoncé au staff de l’UoM. Sa démission sera effective à partir du 31 mars.

Sur papier, c’est le générique «raisons personnelles» qui est donné pour expliquer ce départ inattendu. L’express a pris contact avec Paul Currant hier après-midi, mais ce dernier n’a pas souhaité s’expliquer davantage sur les raisons qui l’ont poussé à démissionner, déclarant simplement qu’il était «content que ça soit public».

Les procédures pour trouver un remplaçant au Britannique vont démarrer sous peu. Les recoupements de l’express indiquent que la nouvelle a pris de court la grande majorité du personnel académique de l’UoM, hier. 

Le lien avec l’ancien vice-chancelier, Konrad Morgan, également Britannique, a vite été fait par le personnel académique : celui-ci avait également démissionné début 2012 en évoquant des raisons personnelles. Quelques semaines plus tard, il devait toutefois confier à l’express que c’étaient les ingérences politiques, en particulier de la part du bureau du Premier ministre, qui l’avaient poussé à bout.

Au Réduit, on se demande si le même schéma ne se serait pas répété. 

A lire dans l'express de ce mercredi 29 janvier