Lors de la dernière réunion de l’exécutif du Parti travailliste (PTr), les travaillistes ont allégrement rejeté la responsabilité de la défaite à Quatre-Bornes et à Curepipe sur leur partenaire d’alliance, le Parti mauricien social démocrate (PMSD).

La défaite à Quatre-Bornes aurait-elle pu être évitée lors des dernières municipales ? Et, le résultat aurait-il pu être autre à Curepipe ? Pour des dirigeants du Parti travailliste (PTr), la réponse est oui. Et, selon des recoupements, lors de la réunion du comité de l’exécutif rouge, vendredi, au Square Guy Rozemont, ils ont montré du doigt l’apport jugé insuffisant du PMSD de Xavier Duval.

A Quatre-Bornes notamment, la défaite semble dure à avaler. Et, pour certains, elle aurait pu être évitée si la maire sortante, Ariane Oxenham, s’était présentée. Or, quelques heures seulement avant le dépôt de candidatures, son nom avait été enlevé de la liste au profit d’un proche du PMSD. Et ce, ont indiqué des membres du comité exécutif à leurs dirigeants, alors qu’elle est très populaire dans la ville des fleurs.

Dans la foulée, Anil Bachoo aurait piqué une colère lors de la réunion de vendredi, dit-on. Car, pendant la campagne, il avait été sur le terrain, dans la région de La Louise. Et, à l’époque, il avait fait part à la direction du PTr que l’alliance gouvernementale se retrouvait en difficulté dans quelques wards, dont à Belle-Rose. Mais, aucune mesure n’avait été prise.

Le leader du PTr, Navin Ramgoolam, s’est justifié en disant que Xavier Duval l’a convaincu que sa position au sein du gouvernement lui donnait droit à plusieurs candidats dans cette ville. Et, qu’il en avait de valables.

A Curepipe également, la performance du PMSD a été critiquée. Les membres du comité exécutif jugeant que quelques-uns des candidats bleus n’étaient pas à la hauteur. Le nom du ministre du Tourisme Michael Sik Yuen a, entre autres, été évoqué.