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Le Père David demande au gouvernement un meilleur accompagnement pour les pêcheurs

26 février 2012, 00:00

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Le Père David demande au gouvernement un meilleur accompagnement pour les pêcheurs

A l’occasion de l’ouverture de la pêche à la senne, le Père Jacques Henri David a lancé un appel au gouvernement  pour davantage de solidarité avec les pêcheurs.

Une messe a été célébrée le dimanche 26 février à la paroisse de St Michel à Grand-Gaube, pour marquer l’ouverture de la pêche à la senne. Dans son homélie, le père Jacques Henri David a déclaré que « les pêcheurs sontt trop souvent isolés. »
Le prêtre a dans ce sens lancé un appel aux autorités pour qu’elles accompagnent davantage les pêcheurs. « Nous savons tous que les pêcheurs ont besoin de formation, mais dans le concret ils sont isolés », estime le prêtre.

« Les pêcheurs ont besoin davantage de soutien et de formation, il faut faire preuve de solidarité envers eux, car ils exercent un métier dangereux. Lorsqu’ils vont dans en haute mer, par exemple, ils ne savent pas s’ils retourneront chez eux en vie », a-t-il fait ressortir en présence du ministre de la Santé Lormus Bundhoo, ainsi que des représentants du ministère de la pêche, notamment Mathieu Laclé. 

L’homélie du prêtre était aussi axée sur la protection de l’univers aquatique. D’ailleurs le thème de cette messe des pêcheurs était intitulé ‘ A nou protez nou la mer’. « La mer permet aux pêcheurs de soigner leurs familles, mais nous réalisons que c’est aussi un espace qui s’amenuise, c’est pour cela qu’il nous faut mieux apprendre à le protéger », a-t-il fait part.

Le père Jacques Henri David a également eu une pensée pour les pêcheurs seychellois qui sont exposés à la piraterie. « Bon nombre de pêcheurs se retrouvent souvent sous la menace des pirates. Nous devons les soutenir et être vigilants car Maurice peut aussi se retrouver dans la même situation », a-t-il souligné.

Lors de cette messe, plusieurs intervenants ont été invités à prendre la parole, parmi des pêcheurs qui n’ont pas manqué de souligner l’importance de la pêche pour l’économie mauricienne. « Mais nous sommes trop souvent délaissés », ont-ils déclaré.