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Le service vétérinaire revu pour répondre aux attentes des éleveurs
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Le service vétérinaire revu pour répondre aux attentes des éleveurs
Les éleveurs bovins sont remontés. La cause de leur courroux: le fonctionnement du service vétérinaire du ministère de l’Agro-industrie. Selon certains éleveurs, ces vétérinaires «interviennent quand []]nos] bêtes sont déjà mortes».
Suite à leurs doléances, le ministère serait en cours de revoir tout le système. «Nous avons déjà sollicité l’Organisation mondiale de l’Alimentation pour nous aider. Nous comptons appliquer de nouvelles mesures le plus vite possible», déclare une source du ministère de l’Agro-industrie. Notre interlocuteur indique que le ministère a reçu beaucoup de doléances concernant ses vétérinaires.
Selon les éleveurs, le bétail est souvent sujet à la grippe ou à d’autres infections. Or, quand ils font appel aux vétérinaires du gouvernement, ces derniers ne seraient pas disponibles ou ne disposeraient pas des médicaments appropriés, affirment ces entrepreneurs. Les propriétaires de bétail doivent alors se tourner vers le privé, ce qui coûte beaucoup plus cher.
«Nous investissons beaucoup. Un veau peut coûter plus de Rs 20 000 alors que le prix d’une vache s’élève à plus de Rs 40 000, dépendant son âge et de sa taille», déclare un éleveur basé à Nouvelle-Découverte. Il ajoute qu’il y a quelques semaines, un éleveur bovin du nord de l’île aurait perdu une vache dont la valeur était estimée à Rs 80 000.
Selon les dispositions prises par l’Agro-industrie, au moins un vétérinaire doit être disponible, de jour comme de nuit, à la clinique de Réduit. Les autres centres ne sont, eux, opérationnels que pendant la journée.
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