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Les élections municipales auront lieu très tôt en 2012, annonce le ministre Aimée

1 décembre 2011, 00:00

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Les élections municipales auront lieu très tôt en 2012, annonce le ministre Aimée

Le ministre des Collectivité locales a donné des indications sur la tenue prochaine des élections municipales, renvoyées en deux occasions. Hervé Aimée, qui s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de médailles, le mercredi 30 novembre à la mairie de Curepipe, a déclaré « élections pas rempli ventre ».

« Les élections municipales se tiendront très tôt l’année prochaine. » C’est ce qu’a fait ressortir le ministre des Collectivités locales, Hervé Aimée, le mercredi 30 novembre à la salle de fête de Curepipe lors d’une cérémonie d’octroi de citoyenneté d’honneur.

Le ministre a aussi répondu aux attaques de l’opposition, qui n’ont cessé de reprocher au gouvernement d’avoir renvoyé les élections municipales à deux reprises. « Elections pas rempli ventre. Nous sommes en situation de crise, ce gouvernement a d’autres priorités, comme la mise en œuvre du budget », a-t-il avancé.

Hervé Aimée a aussi fait un flash-back pour parler de l’alliance MMM-MSM de 2000-2005. « Je me souviens qu’ils avaient eux aussi renvoyé les élections villageoises, et ce à plusieurs reprises. Je ne comprends pas l’acharnement qu’il y a à l’égard de notre gouvernement qui n’a fait que repousser les élections en deux occasions », a-t-il soutenu.

Ce dernier a aussi commenté la décision du conseiller municipal de Curepipe, Clency Lajoie, qui a fait part de son intention de démissionner à cause du nouveau renvoi des élections, sans toutefois citer son nom. « Les conseillers qui croient qu’ils sont en train de travailler dans l’illégalité ont tort. Mais vous êtes libre de vos choix », a-t-il déclaré. Hervé Aimée a aussi déclaré que c’est le Premier ministre, Navin Ramgoolam, qui a décidé d’abandonner le projet du Rodrigues Town Council.

Le ministre a fait une sortie en règle contre la presse. Hervé Aimée reproche aux journalistes de semer le doute dans la population et de ne pas contribuer à l’avancement du pays.