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Les Agaléens demandent l’accès à Internet dans leur île
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Les Agaléens demandent l’accès à Internet dans leur île
Les collégiens agaléens à Maurice ont, ce vendredi 22 juillet, signé une pétition afin qu’Internet soit accessible dans leur île. Les jeunes veulent pouvoir rester en contact avec leurs proches.
Les collégiens agaléens, venus terminer leur cursus scolaire à Maurice ont, lors d’un atelier de travail à l’Institut Cardinal Jean-Margeot (ICJM) à Rose-Hill, signé une pétition afin que l’Internet soit accessible à Agaléga. Ils sont 18 à avoir quitté leur île natale pour terminer leurs études secondaires. Loin de leurs familles avec lesquelles il est difficile de rester en contact, les jeunes considèrent Internet comme le moyen de communication idéal.
L’île d’Agaléga ne dispose que d’une école secondaire et les cours qui y sont donnés s’arrêtent à la Form III. Les élèves doivent alors venir à Maurice pour terminer leurs études. Hébergés par des familles d’accueil, ce n’est que pendant les vacances du troisième trimestre qu’ils peuvent rentrer chez eux.
Afin d’aider les jeunes de l’île à orienter leur avenir, l’association Les Amis d’Agaléga a organisé un atelier de travail, avec pour thème « Mo Leve Mo Diboute, Nou Marse » destiné aux collégiens agaléens à Maurice. Ces derniers auront ensuite l’opportunité de sensibiliser d’autres jeunes sur leur avenir et leur faire prendre conscience des réalités.
Hervé Sylva, le fondateur de la première école à Agaléga en 1972 a, lui, lancé un appel aux jeunes afin qu’ils terminent leurs études et qu’ils deviennent de bons enseignants et de bons infirmiers. Le père Jean-Maurice Labour, vicaire général du diocèse de Port-Louis, a fait ressortir que les jeunes doivent se battre pour « arracher Agaléga à la marginalité dans laquelle elle est plongée ».
Rachel Marina, étudiante en Lower VI au collège Bon et Perpétuel Secours (BPS), pense qu’introduire l’Internet à Agalèga est primordial pour le développement de l’île et que cela permettra aux jeunes d’avoir les moyens de se cultiver et s’informer. Marisa Sababady, elle aussi en Lower VI au BPS, espère que l’accès à Internet donnera une occupation aux jeunes de l’île car, comme elle l’explique, Agaléga est pauvre en loisirs. 
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