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Les associations des consommateurs mettent en garde contre certains biberons en plastique

7 février 2010, 00:00

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Les associations des consommateurs mettent en garde contre certains biberons en plastique

L’institut pour la protection des consommateurs (ICP) et l’Association des consommateurs de l’île Maurice (ACIM), montent au créneau pour alerter l’opinion publique et les autorités sur les dangers que représente la présence du Bisphénol A (BPA) dans certains produits.

Le BPA entre dans la fabrication de plusieurs récipients alimentaires en plastique, plus particulièrement, les biberons. Le produit chimique porte atteinte au système cardio-vasculaire de l’humain, mais aussi le développement d’organes comme le cerveau ou le système cardio-vasculaire.

Le porte-parole de l’ICP, Mosadeck Sahebdin, affirme qu’une lettre sera envoyée au ministère de la Santé pour demander le retrait du marché des produits contenant le BPA. «Nous pensons que les autorités devraient interdire les biberons contenant du BPA par précaution, jusqu’à ce que les recherches déterminent s’il y a un risque d’intoxication», déclare le porte-parole de l’ICP. Cette association de consommateurs comptent envoyer une lettre aux importateurs de biberons pour leur demander un certificat garantissant l’absence de BPA dans leurs produits.

Quant à ACIM, elle demandera la création d’un comité par le ministère de la santé pour suivre les résultats des recherches menées l''''Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) sur le BPA. «Nous demandons aux consommateurs d’éviter les produits contenant du BPA. Le public doit être conscient du danger», déclare Jayen Chellum, président de l’ACIM.

Bien que le degré de toxicité du BPA est encore discuté, l''Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui, dans une communication le 5 février dernier, a dit constater des signes d’intoxication. Ceux-ci incitent l’AFSSA à poursuivre son travail d''expertise pour comprendre ces signaux d’alertes.

Des études ont montré, qu''un taux élevé de BPA dans l’urine d’un patient correspondait  à une plus grande probabilité que le malade souffre de diabète, de maladies cardiovasculaires, d''anomalies hépatique.

Jean-Pierre Bertrand/Florence Alexandre Doorga