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Les Audibert : la vie d’une famille mauricienne au cœur de Christchurch
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Les Audibert : la vie d’une famille mauricienne au cœur de Christchurch
Les Audibert font partie de la toute petite communauté mauricienne à Christchurch, Nouvelle-Zélande. Elle s’est parfaitement intégrée à leur nouvelle vie. Ils sont citoyens à part entière de leur nouvelle patrie.
« Lorsque notre projet d’émigration a été élaboré, nous avons arrêté notre choix sur trois destinations possibles : le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Finalement, nous avons opté pour la Nouvelle-Zélande. Huit ans après, nous n’avons aucune raison de remettre en cause notre choix de quelque façon que ce soit. »
C’est en ces termes qu’Alexandra Vitry Audibert résume l’histoire de sa famille qui, un beau jour, décide d’émigrer, pour s’installer à Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud.
« La possibilité d’aller ailleurs a été considérée après des vacances en Europe. Nous sommes arrivés à la conclusion que nos perspectives d’épanouissement étaient limitées. Nous n’avions aucune garantie que les choses allaient s’améliorer à l’avenir. C’est Eric, mon époux, qui a évoqué le projet. Et j’ai tout de suite accepté. Notre enthousiasme s’est renforcé lorsque nous avons entrepris des démarches administratives. Tout s’est déroulé sans aucune difficulté. Notre intégration a été faite avec souplesse. »
Aujourd’hui, la famille a sa propre maison à Christchurch. Eric qui avait un poste de manager à Maurice a été embauché dans le département mécanique d’une société. « La mécanique, c’est sa passion. C’est un homme totalement épanoui dans sa nouvelle profession. Son principal hobby, c’est la chasse. Il la pratique dans les Alpes de l’île du Sud. Le gibier y est abondant et comprend le tahrs, sorte de cabri sauvage habitant les montagnes, le chamois, le cerf, le lapin et le lièvre ».
Les enfants de la famille Audibert n’ont pas eu de mal à évoluer dans leur nouvel environnement. « Romain, l’aîné des garçons, comme tout Néozélandais a développé une véritable passion pour le rugby. Il s’est permis d’inscrire son nom sur un trophée remporté des années avant lui par Andy Ellis, joueur des All Blacks et qui a participé à la dernière coupe du monde du rugby. »
A 12 ans, Alexy montre déjà des qualités d’un sportif prometteur. Son titre de joueur de l’année de Burnside ne l’a pas empêché d’abandonner le football pour le rugby. Les premiers tests pour l’intégration de l’équipe Marist Albion ont été concluants. Alexy fait du triathlon, de la natation et de la gymnastique. De plus, il participe à une compétition qui met à l’épreuve la résistance physique. Si son équipe remporte la mise, il représentera l’île du Sud lors d’une compétition d’un niveau plus élevé à l’île du Nord.
Quand à Angélique, elle prépare sa sortie définitive du cadre scolaire pour embrasser une carrière. Elle a été sélectionnée pour représenter son école pour les spéciaux olympiques nationaux. « Les efforts de la société néozélandaise pour l’intégration de personnes handicapées sont impressionnants », soutient sa mère, Alexandra. Elle a eu la chance de décrocher un emploi dans l’école spécialisée que fréquente sa fille.
Si on ne peut dissocier Christchurch des risques de tremblement de terre, pour rien au monde les Audibert ne quitteront pas cette ville. « Nous ne nous demandons plus à quand le prochain séisme. Notre posture est la suivante : comment mettre en pratique les consignes de sécurité que nous devrons connaître par cœur ».
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