Publicité

Les autorités comoriennes répondent aux menaces de l’ambassade de France

22 mars 2011, 20:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

L’Ambassade de France à Moroni menace de restreindre le nombre de visas pour les Comoriens à destination du territoire français.

Dans un communiqué de presse publié par l’Ambassade de France auprès de l’Union des Comores, la France menace de mettre en « œuvre des mesures de restriction dans la délivrance des visas pour les ressortissants comoriens à destination du territoire français, si le gouvernement comorien met en application sa décision de ne plus accepter sur son territoire des ressortissants comoriens en situation irrégulière à Mayotte dépourvus de documents d’identité».

Le communiqué de l’ambassade de France fait suite à la publication de la note de service du 15 mars du Directeur National de la sûreté du territoire des Comores. Cette note met en application la décision du Conseil des Ministres du 9 février 2011 qui exige aux avions et bateaux transportant des passagers de vérifier si ces derniers sont détenteurs de pièce d’identité.
Le taux de refus (de visas) au consulat de Moroni est de 31,02%, alors que le taux moyen de refus dans les autres consulats français dans le monde est de 13 %, rappelle certains médias comoriens cités par Comores-Web.

Dans un article publié lundi,  sosdemocratiecomores.skyrock.com  soutient que les Comores devraient faire comme  l’ont fait naguère certains pays africains, notamment  le Gabon ou le Rwanda, si la France mettait en application ses menaces. Le gouvernement comorien devrait appliquer la réciprocité en mettant en œuvre des « mesures de restriction dans la délivrance des visas pour les ressortissants français, quelle que soit leur origine à destination du territoire comorien ».

Le nombre de français accueillis par les Comores est plus élevé que celui des comoriens accueillis en France. Ainsi les français d’origine comorienne comprendront la nécessité de faire pression sur le gouvernement français pour qu’il  respecte leur pays d’origine de même que  les ressortissants de ce pays qui sont expulsés comme du bétail sans identification à Mayotte.
 

 

Publicité